Septembre peut être surprenant : voici trois preuves
Septembre, ce mois de transition entre l’été et l’automne, nous réserve parfois des surprises. Même si le mercure connaît une baisse en cours de mois, il a tendance à être généralement très confortable. Voici trois choses à savoir sur ce mois marqué par l'équinoxe.
Mercure en déclin
Les températures commencent à baisser quand septembre pointe le bout de son nez : on perd de quatre à neuf degrés au cours du mois. Notons toutefois que le mois se réchauffe au fil des années. Depuis 2000, les anomalies de températures ont généralement été au-dessus des normales saisonnières.
Plusieurs régions de la province connaissent également leurs premiers gels en septembre. Le gel le plus hâtif survient habituellement à Sept-Îles le 15 septembre, et il est même survenu quatre jours plus tôt que cette date en 2020.
Temps extrême à profusion
Le début de l’automne rime également avec temps violent : en septembre, on observe des conflits entre les masses d’air plus chaudes et froides, ce qui favorise la formation de dépressions plus intenses accompagnées de forts vents et d’orages. Ces orages violents peuvent parfois permettre la formation de tornades, comme cela a été le cas en 2018 à Gatineau. Une tornade EF-3 s’est effectivement développée le 21 septembre.
C’est également le moment de l’année où la saison des ouragans connaît son apogée : on observe le plus de tempêtes nommées aux alentours du 10 septembre.
Retour du coloris automnal
L’apogée des paysages hauts en couleur survient à différents moments de l’automne selon les régions du Québec. On estime toutefois que le meilleur moment pour en profiter se situe entre le 23 septembre et le 15 octobre, bien que la mi-septembre soit généralement déjà colorée.
Ces magnifiques teintes orangées sont toutefois accompagnées d’un prix : le changement de couleur est lié à la baisse de luminosité, au moment où les journées raccourcissent et que la lumière et la chaleur sont disponibles en plus petites quantités.
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