Un élément de l'hiver fait un retour inattendu
Au beau milieu d'une séquence de chaleur bienvenue, voilà qu'un élément qu'on pensait disparu se pointe le bout du nez : le gel.
Surprise pour les jardins
Une bonne partie de la Belle Province a vu le mercure pointer sous le point de congélation, dans la nuit de lundi à mardi. Les secteurs situés en altitude sont particulièrement à risque. Dans les Laurentides, la Mauricie, la Capitale-Nationale, l'Estrie, la Beauce et Chaudière-Appalaches, ceux qui avaient déjà planté leurs semis ont bien fait de les rentrer temporairement.
La même chanson pourrait rejouer
La même chose pourrait se produire à nouveau durant la nuit de mardi à mercredi, dans les mêmes secteurs. C'est une masse d'air froid, concentrée surtout dans le nord-est du Québec, qui glisse un peu vers le sud. La nuit prochaine devrait être la dernière avec un risque de gel pour le sud de la province cette semaine. Cependant, un retour de l'air frais en début de semaine prochaine apportera probablement d'autres risques de gel au sol.
Rien d'anormal
Ce risque de gel est normal pour certains secteurs, notamment dans le sud du Québec. Les îlots de chaleur urbains agissent souvent comme des remparts. En effet, Montréal, par exemple, peut généralement dire adieu à ce phénomène dans les derniers jours d'avril.
Cependant, pour la majorité du territoire, cela fait encore partie de la routine. La région de Sept-Îles, par exemple, doit souvent patienter jusqu'à la fin du mois de mai avant de tourner la page sur le gel au sol. Même scénario pour l'Estrie et le Saguenay–Lac-Saint-Jean.
Pour la Gaspésie et l'Abitibi-Témiscamingue, ce moment ne vient qu'au début du mois de juin.
Quelques flocons sur les radars
Un autre élément hivernal est sur les radars : la neige. Quelques flocons pourraient s'inviter dans l'est du Québec vers la fin de la semaine. Les températures pourraient descendre suffisamment pour permettre la formation de quelques flocons, mais les accumulations au sol sont peu probables. Par conséquent, ces précipitations n'auront pas vraiment de conséquences sur la vie des Québécois, si ce n'est que de rappeler l'hiver.
