Temps des fêtes : début sur le gazon, finale sur la pelle?
Même si certaines régions n’auront pas de Noël blanc cette année, la deuxième partie du temps des fêtes risque de permettre de rattraper le temps perdu. Prévision.
La période des fêtes de 2023 se déroulera en deux temps. D’abord, un redoux autour de Noël, puis une chute du mercure qui amènera des températures plus près des normales de saison pour finir cette période, qui se déroule statistiquement du 22 décembre au 6 janvier.
Un Noël doux et vert
Du 22 au 28 décembre, les températures seront au-dessus des normales saisonnières pour l’ensemble de la province. Ce redoux s’explique par un influx d'air du Pacifique qui se répand d'un bout à l'autre du pays. La plus haute température sera le 25 décembre, où le mercure pourrait atteindre 5 degrés dans le sud et l’ouest de la province.
Même si le temps des fêtes de 2023 ne sera pas très enneigé, il sera toutefois ensoleillé, du moins pour les premiers jours. En effet, le temps plutôt ensoleillé devrait s’étirer jusqu’au 26 décembre. C’est donc un bon moment pour faire le plein de vitamine D, car décembre est normalement le mois le plus nuageux de l’année.
Changement de régime
C’est à partir du 29 décembre prochain que des changements pourraient apparaître. Dans la période du 29 décembre au 4 janvier, les températures chuteront légèrement pour se retrouver plus près des normales. À noter qu’elles seront toujours au-dessus des normales pour certains secteurs plus au nord, comme l'Abitibi, par exemple. Outre ce petit écart, la grande majorité du Québec oscillera autour des normales saisonnières.
Entre le 29 décembre et le 5 janvier, les températures se situeront entre -7 et 0 degrés dans le sud et le temps sera majoritairement nuageux. Ces températures plus fraîches permettront aussi d’avoir à nouveau de la neige au passage des systèmes. Le risque de verglas est toutefois aussi bien présent.
Moins de neige au sol
Ce n’est plus une surprise, plusieurs régions risquent de passer un Noël vert cette année. Rappelons que pour qu’un Noël soit considéré comme « blanc », il doit y avoir au minimum deux centimètres de neige au sol au lever du jour.
Cette année, les villes de Montréal, Québec et Gaspé ont toutes les trois moins de neige au sol que la moyenne des années de 1991 à 2020. Plus au nord, du côté de l’Abitibi, la quantité de neige au sol sera plus près de cette moyenne.
À Baie-Comeau, si la quantité de neige au sol n’augmente pas suffisamment d’ici Noël, il s’agira d’un premier Noël vert.
À noter que même si les conditions pour la conduite seront plus favorables que d’autres années, il demeure primordial d’être très prudent sur les routes pendant vos déplacements des fêtes.
Avec la collaboration de Patrick Duplessis et Réjean Ouimet, météorologues.