Un début de vacances sous très haute surveillance
Alors que les vacances commencent un peu partout au Québec, les risques liés aux feux de forêt ne cessent pas. Prévision.
Des risques de feux toujours présents
Depuis plus de 20 jours, les feux de forêt font rage à travers la province, et certaines régions ne connaissent toujours pas de répit. L’Abitibi-Témiscamingue et le Nord-du-Québec, entre autres, demeurent en risque extrême. La sécheresse ainsi que la chaleur prévue cette semaine n’augurent rien de bon.
Pour le reste de la province, les feux sont pour la plupart maîtrisés. Pour autant, le risque n’a pas complètement disparu et pourrait même être ravivé avec la canicule généralisée des prochains jours.
Quelques éléments à surveiller
Le passage d’une dépression samedi sur l’est de la province devrait apporter un peu d’humidité. La trajectoire du système ainsi que les quantités de précipitations sont à surveiller et pourraient apaiser les régions touchées.
Par contre, ce même système entraîne un risque d’orage. S’il se concrétise, la foudre pourrait constituer un risque supplémentaire en ce qui concerne les feux.
Un début de vacances sous le signe de la prudence
Les vacances d’été commencent officieusement en fin de semaine. Le dernier son de cloche de l’école ce vendredi et la Saint-Jean-Baptiste ce samedi vont marquer le début de la grosse saison. Les dangers de feu minent pourtant ces célébrations.
Pour l'instant, la SOPFEU a levé l’interdiction de faire des feux à ciel ouvert, mais l’organisation pourrait bien faire marche arrière afin de prévenir les risques liés aux réjouissances de la fête nationale. Ces mesures préventives pourraient également affecter les vacanciers qui aimeraient profiter du congé pour partir en camping.
C’est sans compter que de nombreuses régions, dont le Saguenay-Lac-Saint-Jean, l’Outaouais, la Côte-Nord ou encore l’Abitibi-Témiscamingue connaissent encore des restrictions quant au fait de se déplacer en forêt.
Une chose est sûre : ce début de vacances a un arrière-goût légèrement amer.
Avec la collaboration de Nicolas Lessard, météorologue