Un grand virage s'est opéré en juillet
Après un début sous des températures plus fraîches que d'habitude, la tendance s'est renversée à la mi-juillet : la chaleur a pu installer confortablement ses quartiers.
Le septième mois de l'année a commencé sous un air frais assez persistant. Le premier record de chaleur du mois a été fracassé le 20 juillet, signe indéniable que les températures élevées se sont laissées désirer.
Pour les deux dernières semaines, Montréal a enregistré un mercure moyen de 2 °C plus chaud que la normale - un revirement spectaculaire, considérant le retard accumulé pendant les premiers pas du mois. La poussée de chaleur, entre le 16 et le 24 juillet, n'y est pas étrangère. Neuf journées consécutives se sont conclues avec des températures oscillant autour des 30 °C, sans toutefois enregistrer une canicule en bonne et due forme.
« Au total, 10 jours ont connu un mercure de 30 °C et plus, contre une moyenne de 15 pour l’ensemble du mois. Rien d'excessif, mais quand même », dévoile Réjean Ouimet, expert météo.
La chaleur, carburant pour les orages
Les fluctuations de températures ont joué un rôle de premier plan dans la formation d'orages violents. Un risque a été présent à tous les jours sur le territoire québécois (quoique pas de manière uniforme).
La chaleur plus intense en deuxième moitié de mois a cependant ajouté du piquant. L'épisode du 23 juillet, où pas moins de trois tornades ont été enregistrées à Saint-Adolphe-d'Howard, dans les Laurentides, en est un exemple éloquent. En moyenne, deux tornades sont recensées pendant tout le mois.
De manière générale, juillet 2022 a été particulièrement radieux. Près de 300 heures d'ensoleillement ont été enregistrées, ce qui représente environ deux journées de beau temps sur trois. De plus, tous les week-ends se sont déroulés sous le soleil.
« Le mois s'achève donc sur une note positive », conclut Réjean Ouimet.
