Un phénomène sous-estimé rendra la neige plus rare
Depuis le début de l'automne, les nuits sont particulièrement chaudes. Si les températures sont généralement au-dessus des normales de saison, ce sont les minimums qui se distinguent le plus. Inévitablement, l'avancée de la neige est retardée.
En bref :
Les nuits se réchauffent plus vite que les jours ;
C'est aussi vrai en automne ;
Les premiers gels et la neige tardent.
L'automne moins neigeux
Dans le sud de la province, notamment en Montérégie, à Montréal et en Outaouais, la neige se fait de plus en plus rare l'automne. Une comparaison entre les moyennes enregistrées lors des soixante dernières années révèle une importante baisse en ce qui concerne la quantité reçue.
Une saison dégarnie
En 2021, toutes les régions habitées du Québec sont en déficit de neige. Notons surtout les secteurs de l'Abitibi et du Saguenay-Lac-Saint-Jean qui ont reçu moins de trois centimètres jusqu'à présent. La semaine à venir s'annonce encore très douce avec des minimums au-dessus du point de congélation. Toutefois, les choses pourraient changer rapidement. Les modèles actuels indiquent une nette tendance à la baisse pour la fin novembre et le début décembre. Le Québec ne devrait pas y échapper.
Tendance lourde
Depuis le début de l'automne météorologique, les nuits ont été particulièrement douces au Québec. Pour Montréal, les anomalies de températures atteignent 3,3 °C. Plus les minimums sont élevés, moins le mercure passe de temps sous le point de congélation. De plus, les normales saisonnières tendent à augmenter. Lors des trente dernières années, au cours de novembre, la moyenne passe de 10 °C à 4 °C, ce qui représente un gain de 3 °C à la fin du mois et au début décembre (par rapport la normale de 1961-1990).