Du jamais-vu en 150 ans : votre sommeil en souffre
Si vous avez l'impression que les nuits sont chaudes, vous avez raison. On traverse actuellement la plus longue séquence de nuits chaudes en près de 150 ans.
Très peu de répit
Lors des journées chaudes, il est souvent possible de trouver une piscine ou un endroit public climatisé. L'exercice est moins simple la nuit. Le sommeil peut devenir plus inconfortable. C'est le cas depuis plus d'un mois dans le sud du Québec.
Des nuits inconfortables
À titre d'exemple, depuis le début du mois de juillet, la température moyenne minimale durant la nuit a été de 19,1°. La moyenne entre 1991 et 2020 a été de 16,7°. C'est donc un écart considérable de 2,4° depuis le 1er juillet. On atteint habituellement la température minimale vers la fin de la nuit, soit autour de 5 h. La température ambiante à l'heure du coucher est donc toujours plus élevée, ce qui rend les nuits inconfortables.
Un record qui a tenu presque 150 ans
À Montréal, le mercure n'est pas descendu sous la barre des 16° depuis le 22 juin. En date du 23 juillet, c'est donc 32 jours consécutifs avec un minimum de plus de 16°. L'ancien record était de 28 jours, et il datait de 1876.
Pas de fraîcheur en vue
Et il est fort probable que l'on ajoutera plusieurs jours à ce record. On prévoit en effet que le minimum durant la nuit se maintiendra au-dessus de la barre des 16° pour encore au moins six jours. Vers la fin de cette semaine, on pourrait même avoir une ou deux nuits avec un minimum de 22°.
Avec la collaboration de Nicolas Lessard, météorologue
