Un signe à saveur hivernale touchera le Québec

Le premier gel est en retard dans plusieurs régions du Québec. Son arrivée est toutefois inévitable et pourrait se produire au cours des prochains jours. Prévision.


Le froid en embuscade

Un creux en altitude s'approche du Québec et devrait s'installer sur la province à partir de dimanche en fin de journée. Un creux en altitude, ça signifie de l'air froid. Le risque de gel sera donc bien présent en début de semaine. Pour certaines régions, comme le centre et le sud du Québec, ce pourrait être le premier gel de la saison.

GEL1 (4)

Premier gel en vue pour plusieurs

L'Outaouais, les Laurentides et la Capitale-Nationale verront le mercure s'approcher du zéro, ce qui ne s'est toujours pas produit depuis le début de l'automne pour ces secteurs. Dans la grande région de Montréal, on devrait s'approcher du 0° sans toutefois l'atteindre. En Estrie, les nuages agiront comme un genre de couverture pour protéger le sol du gel. La couverture nuageuse empêche l'air doux de s'échapper, et retarde ainsi le gel.

GEL2 (4)

Tout le monde en retard

Presque toutes les grandes villes du Québec sont en retard sur la normale en ce qui concerne le premier gel de la saison. Seul Saguenay a connu son premier gel exactement à la date moyenne, soit le 26 septembre. Val-d'Or a vécu son premier gel le 20 septembre, soit trois jours plus tard que la moyenne. À Chibougamau, l'événement s'est produit avec plus d'un mois de retard sur la normale, soit le 17 octobre. Sept-Îles et Gaspé ont aussi connu leur premier gel un mois plus tard que la date moyenne.

GEL3 (3)

Record pour Sherbrooke

Pour Sherbrooke, le record du premier gel le plus tardif a déjà été battu. Reste à déterminer par quel écart, car chaque jour qui passe en ajoute un au nouveau record. On avait enregistré le premier gel le plus tardif dans la Reine de l'Estrie le 20 octobre 2005. On ne prévoit pas de gel à Sherbrooke au cours des prochains jours. Le record pourrait donc être surpassé par une dizaine de jours.

GEL4 (4)

Avec la collaboration de Bertin Ossonon, météorologue.


À VOIR ÉGALEMENT : Glissades d'eau vers le métro lors d'un déluge