Vague de chaleur en vue : une bonne et une mauvaise nouvelle
Le mercure grimpe depuis quelques jours. Cette tendance va se maintenir, et sans lourde humidité. Mais il y a aussi un mauvais côté à cette situation. Prévision.
En bref :
Poussée de chaleur au Québec d'ici jeudi;
Faible humidité, donc ressentis peu élevés;
Augmentation du risque de feux de forêt à prévoir.
Une entrée fracassante
L'été météorologique va faire une entrée très remarquée ces prochains jours au Québec. La semaine dernière, quelques journées assez fraîches nous ont rappelé que le mois de mai n'était pas encore terminé. Mais l'été météorologique est arrivé samedi, et la température a bien reçu le message. Le mercure va grimper assez rapidement et va se maintenir au-dessus des moyennes de saison durant quelques jours.
Moins d'humidité
On peut même parler de vague de chaleur avec une masse d'air qui arrive sur le Québec en provenance du sud. Les températures seront semblables à la plus récente vague de chaleur qui a balayé la province, entre le 20 et le 22 mai. Un facteur sera absent cependant : l'humidité. Les derniers jours ont été très secs, et cette tendance va se poursuivre. L'humidité va augmenter, mais de façon très modérée. Ce sera donc beaucoup plus confortable, malgré des températures qui pourraient frôler les 30°. Le ressenti ne suivra pas la même courbe que lors de la vague du 20 au 22 mai. En fait, il sera tout près des températures, et ne devrait pas dépasser 31 au cours de la semaine prochaine alors qu'on avait atteint 38 dans certains secteurs en mai.
Plus de risques
Cependant, il y a un côté négatif à une chaleur sèche. Le risque de feux de forêt va fort probablement augmenter de façon appréciable. Selon la SOPFEU, le risque est déjà élevé et très élevé dans le sud de la province, et il est même extrême dans certains secteurs de la Jamésie et autour de Chibougamau. En date du 1er juin, le risque est entre modéré et élevé dans les régions du Saguenay et de la Haute-Côte-Nord. Mais il pourrait atteindre les niveaux élevé et très élevé d'ici le 3 juin.
Avec la collaboration de Patrick Duplessis, météorologue.