Voici pourquoi ces trois types de verglas sont dangereux

En moyenne, le Québec connaît 40 jours de verglas au cours d’un hiver. Malgré qu’il comporte toujours un danger, on peut qualifier le verglas de mineur, modéré ou majeur. Détails.

Le mineur

Le premier type cause rarement de dommages aux arbres et aux fils électriques. Les pannes d’électricité sont peu nombreuses et le verglas dure en moyenne trois heures. Ce type de verglas survient généralement lorsque le mercure oscille autour du point de congélation.

Le modéré

Les températures au sol sont généralement plus basses et l’épisode dure plus longtemps que le verglas mineur. L’épaisseur de la glace peut varier entre 10 et 20 mm selon la durée de l’épisode. Il faut savoir que du verglas modéré peut même survenir lorsque le mercure frôle les -10 degrés Celsius.

Ce type de verglas peut également être associé à un cocktail météo. Lorsque les températures augmentent et remontent au-dessus du point de congélation, le verglas peut se changer en pluie et inonder la couche de glace initiale, ce qui transforme les rues en véritables patinoires.

Le majeur

Un épisode majeur est souvent accompagné de forts vents. Les accumulations de glace atteignent deux à trois centimètres sur les arbres et sur les structures. Les pannes d'électricité se multiplient par dizaines de milliers. L’épisode le plus intense qu’à connu le Québec demeure celui de 1998, avec près d’une centaine de mm de pluie verglaçante en Montérégie.

Rappelons que le verglas est un phénomène sournois qui est toujours dangereux, peu importe le type et l’intensité de l’événement : les risques de chutes et de dérapages sont omniprésents.

Cette semaine, un nouveau système fera son apparition sur la province dès mardi. Tous les ingrédients seront réunis à la formation de pluie verglaçante. Un cocktail météo serait sur les radars.

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