Voici pourquoi octobre est le bien-aimé et le mal-aimé des Québécois
Le dixième mois de l’année ne laisse personne indifférent : il est parfois généreux, parfois espiègle, voire renversant. Et si on plongeait dans les statistiques, question de voir ce que les prochaines semaines pourraient nous réserver. Détails.
Le second mois de l’automne météorologique est rempli de surprises, des bonnes et des moins bonnes. Examinons d’abord le bon côté de la médaille.
On aime octobre
La douceur ne tire pas sa révérence le 30 septembre : depuis 2010, le Québec enregistre une dizaine de jours avec des températures supérieures à 20 °C durant le mois d’octobre. D’ailleurs, les statistiques indiquent que, depuis 2015, au moins une séquence de chaleur prolongée s’est produite dans 89 % des cas. En gros, le Québec aurait 9 chances sur 10 de voir une séquence de temps doux durant entre 5 et 10 jours se produire. Un ratio prometteur.
Rappelons qu’en 2023, le Québec a connu une première semaine d’octobre hors du commun : une séquence de chaleur a fait grimper le mercure jusqu’à 15 °C au-dessus des normales saisonnières. Le 3 octobre, Gatineau et Maniwaki ont enregistré un maximum supérieur à 30 °C, du jamais-vu.
On n’aime pas octobre
Même si la date limite pour poser ses pneus d’hiver est le 1er décembre, sachez que le Québec reçoit en moyenne 1,3 bordée de neige durant le mois d’octobre. Les habitants de Gatineau se souviennent sans doute de la nuit du 22 octobre 1988 : une tempête féroce a déversé 29,2 cm sur la ville, un record mensuel provincial. Selon CAA-Québec, les pneus quatre-saisons perdent en efficacité lorsque les températures sont inférieures à 7 °C.
Soulignons que le froid durable, comprenant des maximums inférieurs à 10 °C et des minimums sous le point de congélation, s’installe généralement sur la province dès le 21 octobre. Quant à la première poussée de froid de la saison, elle se produit normalement aux alentours du 4 octobre.
En terminant, il faut savoir qu’octobre est un mois particulièrement imprévisible : en moyenne, la province subit sept renversements de températures. Le Québec doit donc jongler à plusieurs reprises entre douceur et températures froides, en l’espace de quelques heures.