Activités sur étendues d’eau : soyez prudents !
Selon la Société de sauvetage du Québec, environ sept Québécois perdent la vie par noyade en hiver. La majorité de ces décès surviennent lors de la pratique de certaines activités sur un plan d’eau : en jouant au hockey, en se déplaçant en motoneige ou encore simplement en marchant.
Il est important de vérifier la couleur de la glace avant de s’y aventurer. Celle-ci est plus résistante lorsqu’elle est bleue et transparente. La glace de neige, quant à elle, contient un pourcentage d’air élevé, mais est considérée comme presque aussi résistante que la glace bleue. Si la glace est grise, rebroussez chemin : celle-ci contient de l’eau en raison d’un dégel et est donc très fragile. « Il faut prendre un vilebrequin et faire des trous dans la glace à plusieurs endroits. On les fait à une distance d'environ deux pieds pour vérifier son épaisseur et pour savoir si elle est égale », explique Michèle Mercier, directrice à la prévention des traumatismes à la Croix-Rouge canadienne.
Déplacements en motoneige
Selon la Croix-Rouge canadienne, les incidents survenus en motoneige se produisent lors de déplacements sur la glace ou hors-piste. « Dans 59 % des cas, ces incidents se sont produits sur des lacs », peut-on lire sur le site de l’organisme. Des décès survenus sur la glace, près de la moitié ont été causés par un trou à découvert dans la glace et 42 % à la rupture d’une glace mince. Toujours selon l’organisme, il faut s’assurer que la glace a une épaisseur minimale de 25 centimètres avant de s’y aventurer en motoneige.
Quelques conseils en vrac
Ne partez jamais seul(e) en motoneige et assurez-vous que tout le monde sait comment effectuer un sauvetage en sécurité;
Vérifiez à nouveau l’état de la glace si vous repassez au même endroit à la fin de la journée. L’état de la glace peut changer rapidement;
Ayez sur vous une trousse de survie dans laquelle se retrouve entre autres un sifflet, des pics à glace et des vêtements secs dans un sac imperméable.
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