Les deux grands virages du printemps, les voici.
« Le jeu de l’entre-saison fait en sorte que l’atmosphère est en mouvement, ce qui favorise des hauts et des bas typiques. C’est surtout le jeu de va-et-vient des masses d’air jumelé au passage de dépressions qui vont d’abord nous donner des avant-goûts plutôt que la stabilité espérée qui elle va venir avec un décalage », explique Réjean Ouimet, expert et analyste à MétéoMédia.
1-Fin de l’hiver
La cassure avec le froid hivernal est l’étape la plus attendue au début du printemps. On peut la subdiviser en quatre stades, soit le moment où les températures grimpent au-dessus de 0 ˚C, celui de la fin des chutes de neige, la fonte de la neige au sol et les températures maximales de 5 ˚C à 10 ˚C. « Ceci est surtout valable pour le sud du Québec. Il y a un décalage entre les régions pour les étapes du printemps », commente Réjean Ouimet.
2-Lorsque le printemps bascule vers l’été
L’autre virage majeur porte sur l’arrivée des conditions préestivales, soit les vraies chaleurs. Cela va aussi correspondre au début de l’éclosion de la végétation (les bourgeons puis les feuilles dans les arbres), les lacs sont calés et se réchauffent et le fond d’air est moins froid.
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« C’est durant cette période qu’on enregistre des 20 ˚C à Montréal, mais les 20 degrés durables n’arrivent qu’à la mi-juin dans l’est du Québec, soit un bon mois après les premières chaleurs. Par la suite, pour ouvrir l’été, il ne manque que le début des grosses chaleurs (premiers clins d’oeil à la mi-mai pour les premiers 30 ˚C au Québec) », conclut Réjean Ouimet.