Bordées à répétition : les dépôts à neige montréalais sont presque pleins
Ce n’est un secret pour personne : l’hiver a été particulièrement neigeux, si bien que les dépôts à neige de la métropole approchent de leur pleine capacité.
Neige (très) abondante
Le dépôt à neige Saint-Michel, dans l’arrondissement Villeray, est plein à craquer. Celui-ci peut recevoir environ six millions de mètres cubes de neige et est actuellement rempli à 85 %. « Il faut faire de la place si on a une autre tempête au printemps. On utilise des pelles mécaniques qui vont gruger le dessus du tas de neige », explique Philippe Sabourin, porte-parole administratif à la Ville de Montréal. « La nature ne fera pas fondre la neige d’ici la prochaine tempête; il faut lui donner un coup de main », ajoute M. Sabourin.
Ce dépôt à neige, qui se nommait autrefois la carrière Francon, stocke près de 40 % de la neige de la métropole.
Montréal a eu droit à huit bordées au cours de l’hiver, ce qui représente le double de la normale. « On a vraiment un hiver extraordinaire dans le sud du Québec. À la fin du mois de février, on avait reçu autant de neige que dans un hiver complet normal. Il reste encore environ 50 cm à tomber d’ici le début du printemps », note Réjean Ouimet, météorologue à MétéoMédia.
Conditions difficiles
Certaines conditions météo hivernales peuvent nuire aux opérations. « Des grands vents peuvent être problématiques parce que les camions vont approcher le quai juste en haut de la falaise. En déversant la neige, les bennes des camions peuvent prendre dans le vent », explique le porte-parole. Des rafales de plus de 50 km/h représentent donc un danger. Des mesures de sécurité sont donc mises en place pour éviter que cela ne se produise.