Si vous voyez ces plantes, vous devez les éviter à tout prix

Le beau temps qui s’installe ramène quelques plantes envahissantes dont on préférerait se passer. On connaît évidemment tous l’herbe à puce, mais des dizaines d’autres espèces nuisibles prolifèrent au Québec. En voici quelques-unes.


L'herbe à poux

On retrouve l'herbe à poux particulièrement dans la vallée du Saint-Laurent. Plusieurs millions de grains de pollen peuvent être produits par une seule plante. Transportés par le vent, ils sont souvent inhalés par les humains.

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Il est estimé que l'herbe à poux est responsable de 75 % des allergies au pollen. Un Québécois sur dix en serait incommodé : éternuements, congestion nasale, larmoiement font tous partie des effets secondaires.

Si vous en croisez sur votre chemin, nul besoin d'utiliser des herbicides : il suffit que d'arracher les plants. Contrairement à l'herbe à puce, il n'est pas risqué de toucher à l'herbe à poux. C'est plutôt son pollen qui entraîne une réaction allergique.

La berce du Caucase

La berce est une plante vivace et sa période de floraison débute autour du 5 juin. C'est donc le moment de lui porter une attention particulière. Elle a été introduite au Québec au début des années 90 pour des fins d’horticulture. Aujourd'hui, elle est présente partout sur le territoire québécois, mais on peut l'apercevoir particulièrement dans la région de Chaudière-Appalaches.

Elle peut atteindre jusqu'à deux mètres de hauteur et ne doit pas être confondue avec la berce laineuse.

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Cette plante invasive a été décrétée par les autorités comme étant nuisible, car elle représente un « danger pour la santé publique ». Si vous la croisez à l'état sauvage, il est préférable de rester à l'écart et de la signaler à votre municipalité puisqu'elle peut entraîner de sérieuses blessures.

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La sève contient des toxines activées par la lumière et peut causer des brûlures et des cloques. Si elle entre en contact avec les yeux, elle peut provoquer la cécité temporaire ou permanente.

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En effet, dès le premier contact avec la peau, la sève de cette plante peut causer des brûlures sévères contrairement à l’herbe à puce, dont la réaction est d'ordre allergique, c'est-à-dire qu’il faut un contact répété pour développer des dermatites.

L'herbe à puce

Ce plant pousse dans des endroits très variables. Cependant, on la retrouve principalement aux abords des bois ainsi que le long des clôtures et des routes.

Lorsque la peau entre en contact avec la sève, une douloureuse réaction allergique appelée « dermatite de contact » peut se produire. Environ neuf personnes sur dix sont sensibles à cette sève.

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Pour s'en débarrasser, il faut être TRÈS prudent : il peut nous venir à l'esprit de brûler la plante. Mauvaise idée. Respirer la fumée qui émane de la combustion peut avoir des conséquences très graves, comme une inflammation des poumons, qui peut entraîner la mort.

Arrachez plutôt les plants avec des gants imperméables et portez des vêtements qui protègent votre peau de sa sève.

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La cicutaire maculée

Cette plante indigène est considérée comme la plus toxique en Amérique du Nord. Elle pousse dans les sols humides et les marais de la plupart des régions du Canada. Présente dans la région de l'estuaire du Saint-Laurent, on la retrouve de Grondines à Beaupré sur la rive nord et de Lotbinière à Saint-Jean-Port-Joli sur la rive sud.

Cicuta maculata inflorescence

Les feuilles, les jeunes pousses et les racines contiennent de la cicutoxine, un alcool très toxique. La consommer peut être mortel.

Dans tous les cas d'empoisonnement, les symptômes se ressemblent: salivation, spasmes musculaires, convulsions violentes, coma et mort par asphyxie. L’ingestion de 2,5 g de racine suffit pour tuer un adulte.


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