Une tragédie qui rappelle les dangers des sentiers non balisés
Le tragique accident ayant eu lieu en début de semaine au Lac-Saint-Jean provoque de très nombreuses réactions. Il s'agit également d'un douloureux rappel des règles de sécurité entourant les sentiers balisés et les cours d'eau en hiver.
Huit touristes français faisaient une randonnée en motoneige au Lac-Saint-Jean, accompagnés par un guide québécois. Malheureusement, la glace a brisé sous le poids des véhicules, provoquant la mort du guide et la disparition de cinq des huit touristes. Les recherches sont encore en cours.
Cette tragédie nous rappelle que les mesures de sécurité de base pour la circulation sur les cours d’eau gelés doivent être suivies. L’épaisseur sécuritaire de glace est de dix centimètres pour supporter une personne, et vingt centimètres pour une motoneige.
Mais il existe également des obstacles sur la terre ferme : de grosses branches d'arbres, des pierres, des fossés... L'idéal est donc de ne circuler que sur les sentiers balisés, qui sont très régulièrement entretenus par les services locaux.
Une trousse de survie
Tous les conducteurs de motoneige du Québec doivent recevoir une formation afin d'obtenir un certificat d’aptitude démontrant qu’ils ont les habiletés pour conduire ce type de véhicules.
Sur son site Internet, Transports Québec fait un rappel des mesures de sécurité et de la trousse de survie à avoir, en tout temps.
De quoi réparer son véhicule (jeu d'outils de base, bougies d'allumage, courroie d'entraînement, antigel);
une trousse et un manuel de premiers soins;
un canif, une scie ou une hache;
une corde;
une carte et un GPS;
des allumettes à l'épreuve de l'eau;
une couverture de survie.
De son côté, la Croix-Rouge canadienne explique ce qu'il faut faire en cas de bris de glace, et comment l'éviter. L'organisme a mis à disposition une liste de recommandations très bien détaillée pour la conduite de motoneiges.
Une trentaine de décès par année
Selon Radio-Canada, il y aurait une trentaine de décès de motoneigistes, Québécois ou touristes, par année ; majoritairement des Québécois. Les touristes en provenance des autres provinces canadiennes sont les plus touchés par les accidents mortels, suivis par les voyageurs français.
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