Dépression saisonnière : comment reconnaître les signes ?
Dès la mi-septembre, on peut commencer à se sentir déprimé en raison de la fin de l’été et de la baisse graduelle des heures d’ensoleillement. La dépression saisonnière affecte de nombreuses personnes chaque année. Voici comment en reconnaître les signes.
Symptômes à surveiller
Dans une dépression classique, on observe une perte d’appétit et de l’insomnie chez les personnes qui en souffrent. La dépression saisonnière, quant à elle, est tout le contraire, comme l’explique la psychologue Dania Ramirez.
« Ce qui est particulier dans la dépression saisonnière, c’est qu’on retrouve au contraire, une hypersomnie. Souvent, les gens vont avoir le goût de dormir plus et ont plus de difficulté à se lever le matin et parfois ils vont avoir envie de manger davantage. »
Le manque de concentration et la baisse d’humeur figurent aussi parmi les principaux signes de dépression saisonnière.
Une combinaison de stresseurs
Au mois de septembre, le sentiment de déprime automnale est parfois lié à d’autres stresseurs tels que la rentrée scolaire et le retour au travail après les vacances.
Toutefois, c’est au mois de novembre que l’on note une plus forte demande de consultations auprès de professionnels de la santé pour des cas de dépression saisonnière.
Rechercher la lumière du jour
Pour s’en sortir, Dania Ramirez recommande de faire une marche à l’extérieur en privilégiant les heures matinales.
« La lumière du jour est plus profitable dans cette période de l’année. »
La luminothérapie est aussi en tête de liste pour reprendre son énergie.
« Certaines lampes sont très efficaces pour pallier ce manque de lumière. Ça prend des lampes qui ont à peu près 10 000 lux », spécifie Mme Ramirez.
Environ 2 à 3 % des Canadiens souffrent de dépression saisonnière. Ce pourcentage bondit jusqu’à 8 % dans les pays nordiques.
Les femmes sont trois fois plus affectées par ce type de dépression que les hommes et certaines études révèlent que les jeunes de 20 à 30 ans en souffrent davantage.