Des oiseaux migrateurs passent l’hiver avec nous

Les hivers doux ne sont pas sans répercussions sur la faune québécoise. Les grandes fluctuations de températures donnent lieu à des comportements inhabituels chez certains oiseaux migrateurs et animaux.

Patricia Presseau le constate cette année, certaines espèces d’oiseaux sont toujours présentes parmi nous, alors qu’elles devraient s’être dirigées vers le Sud. La directrice des soins animaliers du Zoo Ecomuseum affirme avoir notamment vu des éperviers bruns sur le site de l’organisme, alors que cet oiseau devrait avoir migré. Des bernaches ont aussi récemment été aperçues.

« Oui, la température affecte ces animaux, ils vont migrer plus tard ou carrément passer l'hiver avec nous, ce qu’on ne voyait pas il y a 20 ans », souligne Mme Presseau.

Les redoux rendent ces animaux plus actifs

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Parmi les animaux qui hibernent au Québec, on retrouve entre autres la marmotte, la chauve-souris et certains reptiles. Ces animaux ne sont généralement pas incommodés par les hivers plus doux. Ce sont davantage les animaux qui hivernent qui réagissent à la hausse du mercure.

Contrairement à un animal qui hiberne, un animal en hivernation n’est pas plongé dans un état quasi léthargique. Il ralentit son métabolisme et reste actif au minimum.

L’ours noir hiberne en général, mais fait également partie des hivernants. Par temps doux, il peut se réveiller. Il devra toutefois compter sur ses réserves pour s’alimenter, car la nourriture se fait rare en hiver.

« Quand on parle d’animaux qui hivernent, on fait aussi référence au raton laveur, explique Mme Presseau. Je suis certaine que parfois durant l’hiver, les gens voient des ratons laveurs actifs dans les poubelles ou autre. C’est un animal qui est capable de passer de longues périodes sans s'alimenter et qui va quand même ralentir son métabolisme pour la période hivernale. »

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La température ne dicte pas tout

La température n’est toutefois pas le seul facteur qui détermine le moment durant lequel les animaux entament leur hibernation.

« Il y a plusieurs facteurs déterminants, dont le cycle circadien, soit la longueur des jours et des nuits et il y a aussi la pression atmosphérique », ajoute Patricia Presseau.

Quant aux animaux du Québec qui n’hibernent pas, bon nombre d’entre eux adaptent leur fourrure ou leur plumage au gré des saisons.

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