Étés moins beaux au Québec : voyez les scénarios possibles

Parfois, la belle saison ne porte pas bien son nom. En 2023, il faudrait éviter de suivre ces exemples peu recommandables.


Un été décevant, c'est quoi?

Comment déterminer si un été est beau, normal ou décevant? Évidemment, la température et les précipitations constituent le principal enjeu. Durant l'été, en moyenne, on dénombre 39 journées chaudes et 54 jours ensoleillés.

Voici quelques critères pour qualifier une journée de magnifique : une température de 23 °C ou mieux, moins de deux heures de pluie et plus de huit heures d'ensoleillement.

ÉTÉ1

« On évalue l’été par la température globale et la quantité de pluie, explique Réjean Ouimet, météorologue. En comparant la moyenne des étés des 80 dernières années avec la moyenne des 40 étés les moins intéressants à Montréal, on a à la fois un déficit de température en même temps qu’un surplus de pluie. Et surtout de jours de pluie, parce que c’est aussi une question de fréquence. »

ÉTÉ2 CRITÈRES

Le temps précieux

Si la grisaille domine en été, la situation s'avère moins décevante lorsque vous devez passer du temps au travail. De fait, les week-ends et les vacances deviennent des périodes où le beau temps vaut son pesant d'or. Un exemple frappant : l'été 2008. Durant les deux semaines de la construction, il a plu 11 jours sur 16. Au total de cette saison jugée médiocre, il a plu 55 jours.

« Si on fait la moyenne des étés en général versus les étés bas de gamme, on a deux fois moins de belles fins de semaine et surtout deux fois moins de chances d’avoir du beau temps pendant ses vacances. »

ÉTÉ3

Pire été à Québec

Au chapitre des étés les plus ratés, la ville de Québec se souviendra de 1992. Cette saison-là, la Capitale-Nationale a profité de seulement 19 jours avec un maximum de 25 °C – alors qu'un été normal en compte le double. Cela signifie que peu de journées ont pu être consacrées à la baignade.

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« L’été 1992 est reconnu comme étant un des pires de l’histoire du Québec, précise Réjean Ouimet. L’absence de chaleur, qui s'est traduite par deux fois moins de journées de baignade qu’en temps normal, et l’abondance de pluie ont plongé cet été dans les abîmes. »

ÉTÉ4

Avec la collaboration de Réjean Ouimet et Kevin Cloutier, météorologues.


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