La Ronde : ces facteurs météo peuvent nuire aux opérations
Certaines conditions météo, comme la pluie ou encore les forts vents, peuvent nuire à l'opération des manèges de La Ronde.
Les freins et la pluie
La pluie peut altérer le fonctionnement des systèmes de freinage. « On a ce qu’on appelle des “priorités pluie” dans notre jargon. Certains manèges vont fermer en fonction du nombre de millimètres tombés », explique Francis Girouard, directeur de l'entretien et de la construction à La Ronde. Certaines structures d’acier à haute altitude peuvent également servir de paratonnerre. « Comme la pluie, on a des “priorités orages” : en fonction de la proximité des derniers éclairs recensés, certains manèges doivent fermer. Les manèges très hauts en altitude et les manèges d’eau vont être les premiers à fermer en cas d’orages », ajoute-t-il.
Les forts vents, un vrai danger
L’impact des vents est surveillé en continu à différents endroits sur le site grâce à des anémomètres. Ceux-ci sont placés à des endroits stratégiques pour avoir différents points de référence. « Un vent important peut affecter le temps de parcours et rendre l’opération du manège impossible. Au Goliath, par exemple, on a des vents limites de 65 km/h. Au-delà de cette limite, on ne l’opère pas. D’autres manèges commencent à avoir de la difficulté à opérer à partir de 48 km/h », explique celui qui travaille pour La Ronde depuis 2009.
Trop chaud, trop froid : des conséquences différentes
« Les chaleurs extrêmes de façon prolongée peuvent faire une certaine dilatation dans l’acier, ce qui peut modifier un peu l’opération des manèges. Ça ne nous empêche pas de les opérer de façon sécuritaire, mais il faut demeurer vigilant puisqu’il y a des précautions que nous devons prendre », note-t-il. Le froid, ou encore les grands écarts de température entre le jour et la nuit, peuvent causer certains problèmes. « On peut voir une altération au niveau de certains fluides ou lubrifiants, ce qui pourrait changer la vitesse de certains manèges. Il faut donc bien contrôler cet aspect-là. Également, quand on a du froid trop longtemps, ça peut faire un effet de condensation dans certains systèmes pneumatiques », conclut-il.