Le mois de mai arrive : c’est une bonne nouvelle et voici pourquoi

Ce qui suit est très encourageant. Voyez pourquoi.


La renaissance

Au Québec, le mois de mai ravive les espoirs : la renaissance de la nature et le beau temps. Il se distingue d'avril avec des températures qui atteignent un seuil favorisant l'éclosion des végétaux. Le taux d'humidité augmente, ce qui a un effet bénéfique pour conserver la chaleur. Dans le sud de la province, entre le début et la fin du mois, la normale gagne 6 degrés.

« D’abord, le soleil joue un rôle prépondérant à compter du mois de mai, affirme Réjean Ouimet, météorologue. La durée de jour continue d’augmenter. On se retrouve avec des journées de 15 heures. Le soleil est aussi plus direct, donc plus puissant. Cela se traduit par une hausse des températures.

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Le seuil agréable

Le seuil des 20 °C représente la dernière étape du printemps, le pas à franchir avant le début de l'été. Vers la fin mai, dans le sud du Québec, cette chaleur s'installe généralement de façon durable. Durant tout le mois, cette région profite en moyenne d'une quinzaine de jours avec un maximum de 20 °C ou mieux.

« Les 20 degrés durables sont là dans la dernière tranche du mois pour le sud du Québec, explique Réjean Ouimet. Ce faisant, on a une bonne garantie d’avoir des soirées qui commencent à être confortables à l’extérieur. De plus, les matinées sont moins fraîches qu’en avril. C’est moins le cas de changer de vêtements pendant la journée. »

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Plus d'ensoleillement

Comparativement à avril, mai offre plus de disponibilité au soleil. De plus, il s'affiche plus longtemps. La luminosité et la chaleur que procure notre étoile sont des éléments très importants pour le mois. De fait, mai est moins perturbé qu'avril et les conditions atmosphériques ont tendance à se calmer, malgré le début de la saison de l'activité orageuse.

« Un autre aspect du mois de mai qui joue en notre faveur, c’est l’activité météo qui devient moins intense, estime Réjean Ouimet. Il y a deux raisons. Premièrement, ce sont des perturbations moins développées, moins vastes et plus rapides. La deuxième, c’est qu’avec la disparition complète de la neige au sol, il y a moins d’évaporation qui forme des nuages bas. Et autre rétroaction positive : comme on a plus de soleil, les températures augmentent. Cet air plus chaud peut contenir davantage d’humidité sans la relâcher sous forme de nuages. »

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Avec la collaboration de Réjean Ouimet et Kevin Cloutier, météorologue.


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