Le printemps court au Québec : mauvaise nouvelle

Un printemps court, ça mange quoi en hiver? Réjean Ouimet répond à la question.


Un printemps court

Un printemps court, qu'est-ce que ça signifie ? En déterminant le début et la fin de la saison, l'on constate qu'elle peut parfois tarder à s'installer ou prendre fin de façon brutale. De fait, ce sont surtout les débuts qui mettent souvent notre patience à rude épreuve.

Depuis 2010, les huit printemps courts retenus se sont avérés décevants dans la majorité des cas.

Le printemps est une saison de transition. Souvent, il nous désespère par sa lenteur. Une façon de juger, c’est d’en mesurer la longueur. Un printemps court semble possible cette année. Depuis 2010, les fameux printemps courts ont deux conséquences qui sautent aux yeux. Ils surviennent plus souvent quand ils sont tardifs au départ et ils sont majoritairement moches.

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Enfin, le printemps

Pour que l'hiver nous quitte définitivement, il y a certains critères à définir. Notamment, on ne parle plus de neige. Les précipitations sont dorénavant liquides. De plus, les maximums se situent entre 5 °C et 10 °C. Pour Montréal, cette étape est franchie vers le 19 mars, en moyenne.

Le printemps se termine au moment où les chaleurs durables s'installent. Évidemment, ce moment varie selon les régions au Québec. Dans le sud de la province, cela se produit après la première semaine de juin. La chaleur estivale se fait enfin sentir pour de bon avec des maximums de 23 °C et plus.

Les régions plus au nord et vers l’est connaissent habituellement un début plus lent. Ce qui correspond au retard des prochaines semaines. Comme on prévoit un renversement en fin de saison et donc une bascule vers l’été anticipée, le printemps paraîtra plus court aux gens du sud du Québec que dans les autres régions.

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Avec la collaboration de Kevin Cloutier et Réjean Ouimet, météorologues.


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