L'humidex, un indice qui peut nous faire suer
Les cornets de crème glacée, les baignades si longues qu'elles nous ratatinent les doigts ou les minutes passées le visage plongé dans le congélateur : voilà quelques moyens loufoques de réguler la température de notre corps durant l'été. Les journées les plus chaudes, c'est bien souvent l'indice humidex qu'il faut pointer du doigt car c'est lui qui marque nos chandails de cernes de sueur.
Les vacanciers canadiens qui traversent la frontière américaine doivent être vigilants lorsqu'ils consultent les prévisions météorologiques, puisque les formules utilisées par les deux pays sont différentes : au Canada, on calcule le point de rosée, alors qu'aux États-Unis, il est plutôt question de l'humidité relative.
Il est donc recommandé de consulter les prévisions d'entreprises météorologiques canadiennes plutôt qu'américaines pour éviter de mauvaises surprises !
Point important : puisque cet indice ne prend pas en compte le vent et le soleil, certaines journées qui ont théoriquement le même humidex ne sont pas ressenties de la même façon. L'indice le plus complet à ce jour est calculé à l'aide du thermomètre-globe mouillé.
Un humidex de 40+ : rare, mais possible
Au Québec, les humidex qui excèdent 40 sont très rares. La preuve : au cours des trente dernières années, ça n'arrive en moyenne que 2,5 fois par été.
Un indice aussi élevé s'est toutefois produit dans la plupart des secteurs à au moins une reprise. Gatineau a d'ailleurs battu son record le 1er juillet, atteignant un seuil jamais atteint : 47,6. Le grand gagnant demeure la Ville de Québec avec 49,3. Dans ces cas extrêmes, la possibilité d'hyperthermie est présente.
Le record absolu au Canada est détenu par Castlegar, en Colombie-Britannique, où l'humidex a atteint 53,4 le 14 juillet 1961. Par contre, à l'époque, personne n'était au courant puisque l'indice n'existait pas encore !
Malgré sa rareté, il est toutefois possible qu'il soit atteint, voire dépassé, cette semaine : lorsqu'il est plus haut, plusieurs dangers sont présents pour la santé, particulièrement chez les personnes plus vulnérables comme les aînés et les jeunes enfants.
Le coeur de l'été, propice à un indice de 30
Puisque les mois de juillet et d'août se trouvent au coeur de l'été, le nombre de jours avec un humidex dépassant les 30 est beaucoup plus élevé.
Le degré d'inconfort varie donc grandement selon l'humidex atteint. Plus c'est humide, plus les capacités de sudation sont obstruées. La régulation du corps est donc perturbée.
Pour qu'un avertissement de chaleur extrême soit émis, deux critères sont possibles : soit les températures ont atteint 30 °C et que l'humidex dépasse 40, ou que les températures excèdent 40 °C.
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