Printemps au Québec : trop beaux pour être vrais
Au printemps, les attentes sont élevées. Notre rêve peut toutefois se réaliser.
Printemps de rêve
L'édition 2010 du printemps québécois est passée à l'histoire. Il a été le plus chaud et de loin. De fait, la température moyenne enregistrée entre le 1er mars et le 31 mai a été de 4,0 degrés au-dessus de la normale. C'est 1,3 degré de plus que l'ancien record. Par ailleurs, il y a eu peu de neige. Gatineau en a reçu 10 fois moins et Saguenay 25 fois moins que durant une saison normale. À Montréal, mars a été le deuxième plus chaud de l'histoire tandis que le mois d'avril a été record.
En 2010, il y a un bémol : trois bordées de neige en avril, dont une les 27-28 de 15 à 30 cm de neige et Montréal est touchée. C'est aussi en 2010 que le sud du Québec vivait son printemps le plus chaud couronné par une canicule à la fin mai.
Le printemps parfait
Si la saison est chaude et sèche dans son ensemble, on peut parler d'un contexte idéal, du moins pour le commun des mortels. Pour les agriculteurs, c'est une autre histoire. Du reste, le Québec n'en a connu aucun où les trois mois ont été chauds et secs. N'oublions pas que ces données concernent les 80 dernières années. Seulement 11 printemps ont donné lieu à un trimestre avec des températures au-dessus de la normale.
Beaux printemps
Les 10 dernières années ont donné lieu à deux saisons que l'on peut juger exceptionnelles. On se souviendra du fameux printemps érable et aussi celui de 2021. Dans les deux cas, la chaleur était au rendez-vous. Deux mois sur trois ont été secs et il y a eu peu de neige durant la saison. Mais en 2012, tout n'était pas parfait.
En 2012, la seconde portion d’avril est 2 à 3 degrés sous la normale après avoir connu des températures de 30 degrés au milieu du mois. Trois bordées de neige du 20 au 24 avril constituent un rappel à l’ordre assez brutal.
-Réjean Ouimet
