Profitez de la neige avec ce 3-en-1 : ski alpin, ski de fond et patin
Une récente invention autrichienne permet aux adeptes de l’hiver de profiter au maximum de la neige. Polyvalent, l’équipement permet autant de dévaler les pentes de ski à haute vitesse que de patiner sur des terrains plats de neige damée. Le tout à un prix moindre que celui d’une paire de skis.
Ces miniskis nouveau genre seraient-ils le moyen le plus polyvalent de profiter de la neige ?
Le Snowfeet est une récente invention autrichienne conçue autant pour dévaler les pentes que pour patiner sur un terrain plat enneigé. On peut même enfiler la paire pour y pratiquer une activité très semblable au ski de fond.
Courtoisie : Snowfeet
En d’autres mots, il peut s’agir là d’un véritable équipement 3-en-1 qui est non seulement facile à transporter, mais aussi relativement abordable.
Comme on peut le voir dans la vidéo ci-dessus, certains s’en servent pour dévaler les pentes ou les sous-bois à toute vitesse, tandis que d’autres s’adonnent plutôt à développer des figures acrobatiques comme le font les skieurs et les planchistes.
Gageons que l’on pourrait même essayer la paire sur les trottoirs d’une ville quelques jours après une bonne bordée de neige.
Enfilez et partez
Courtoisie : Snowfeet
La paire standard coûte environ 200 $, soit bien moins qu’un équipement complet de ski alpin ou de planche à neige, et est prête à l’emploi. Elle ne nécessite pas l’achat d’autres accessoires spéciaux.
Selon ses créateurs, des bottes spécialisées ne sont pas nécessaires : enfilez-les avec des bottes d’hiver courantes ou de planche à neige.
L’entreprise précise toutefois que le snowfeet ne devrait pas être utilisé dans la neige poudreuse. Il vaut mieux l’utiliser sur les pistes de ski, les parcs à neige (snow parks) ou les sentiers forestiers.
On peut aussi, selon le fabricant, l’essayer sur un terrain de neige non damée qui ne dépasse pas 20 cm de profondeur.
Peut-on les utiliser sur les pistes d'une station de ski du Québec ?
Courtoisie : Snowfeet
Contactée par MétéoMédia, l’Association des stations de ski du Québec (ASSQ) explique toutefois que les adeptes potentiels du Snowfeet pourraient fort bien se voir interdire l’accès aux pistes s’ils ne s’y présentent qu’avec cet hybride du ski et du patin.
Règle générale, un nouvel équipement de glisse est, par défaut, interdit.
« Lorsque nous avons de nouveaux produits de glisse, le comité sécurité de l’ASSQ procède à l’évaluation du produit pour savoir si l’utilisation en station peut être sécuritaire, explique la porte-parole Josée Cusson. Dans le cas du snowfeet, l’ASSQ n’a pas eu de demande encore pour évaluer le produit, donc les stations ne devraient pas en principe les accepter. »
Un peu plus de chance avec le cas par cas ?
Il peut valoir la peine de s’adresser directement à la station de votre choix, car « la station reste libre de les accepter ou non », conclut Mme Cusson.
Le fabricant du snowfeet, établi en Autriche, explique comment certains de ses clients ont pu convaincre des stations de leur en permettre l’usage sur leurs pistes.
« La plupart de nos clients n’ont rapporté aucun problème et nous avons vendu des milliers de paires du snowfeet, mais par souci de transparence, [nous admettons] que nous avons eu vent de quelques cas où nos clients ont rencontré des problèmes en voulant utiliser le snowfeet dans certaines stations. Ce problème provenait du scepticisme initial des employés du site puisqu’ils ne connaissaient pas cet équipement. »
« De telles situations ont été résolues par une explication polie du produit (les carres en métal et les fixations étant les parties les plus importantes). »
D’ici à ce que leur popularité augmente, on peut évidemment s’en servir en dehors des stations.
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