Un record de gel tardif tombe à Rimouski
Pour la première fois de l'histoire, la région de Rimouski a passé tout le mois d'octobre sans vivre le moindre gel. Et pour Montréal, le premier plongeon du mercure sous le point de congélation s'est fait avant la date la plus tardive, mais par un petit degré.
Rimouski plus en retard que Montréal
Rimouski est le dernier endroit au Québec à n'avoir pas encore connu de gel. Ce qui est absolument exceptionnel: en moyenne, le mercure tombe sous la barre des zéros dans cette ville le 12 octobre. Donc aucun épisode de gel n'a été enregistré à l'aéroport de Mont-Joli. Les eaux du fleuve plus douces contribuent à tempérer l'air froid qui s'amène sur la région et retardent ainsi cet inévitable événement.
Ce record qui vient de tomber surpasse les deux précédents de 2007 et 2011, alors que la première gelée à Rimouski est survenue le 29 octobre.
Presque trois semaines de retard
On parle donc de presque trois semaines de retard, une situation exceptionnelle susceptible de s'étirer dans le temps. La poussée de douceur qui se met en place dans les prochaines journées depuis le sud des États-Unis fera en sorte que les températures nocturnes se tiendront au-dessus du point de congélation. Il faudra probablement attendre la deuxième semaine de novembre, pour le retour des températures plus froides et frôlant la barre des zéros degrés.
Un îlot de chaleur récalcitrant
Dans la région de Montréal, la température est descendue à un degré sous zéro dans la nuit du 27 au 28 octobre. Le chiffre critique a été atteint durant la nuit. Le record du gel le plus tardif demeure ainsi le 7 novembre. La date moyenne pour un premier gel est le 17 octobre au centre-ville de Montréal. Le premier gel de 2022 a donc eu une dizaine de jours de retard.
Au cours des cinq dernières années, le premier gel a été en retard neuf fois sur 10 pour Montréal et Rimouski.
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