Tornades : une saison proche des normales
Après un début de saison plutôt lent, le nombre de tornades au Canada se rapproche des normales annuelles.
Le Québec se situe dans la norme
Alors que le début de la saison des tornades avait commencé très calmement dans la Belle Province, l’organisme Northern Tornadoes Project et Environnement Canada ont confirmé deux occurrences le 13 juillet dernier à Mirabel et à Saint-Thomas.
Le 18 juillet, une troisième tornade de plus forte intensité a été détectée à Brompton, en Estrie. Dans les trois cas, toutes les conditions étaient réunies pour la formation de tornades : chaleur, cisaillement de vent, humidité et forte énergie potentielle.
Des tornades à intensité modérée
Les deux tornades qui ont frappé le Québec le 13 juillet étaient classées en catégorie EF0 selon l’échelle de Fujita améliorée. Cela correspond à des vitesses de vent allant de 90 à 130 km/h. Les dommages ont été mineurs. La tornade qui a touché l’Estrie le 18 juillet était d’intensité supérieure. Elle a été confirmée en catégorie EF1, ce qui correspond à des vitesses de vent de 135 à 175 km/h et des dommages modérés.
Une seule tornade de forte intensité enregistrée au Canada
Seule la province de l’Alberta a connu une tornade de forte intensité. Elle s’est produite le 1er juillet et son passage long de 15 kilomètres a engendré des destructions massives entre Didsbury et Carstairs, une région rurale au nord de Calgary. Elle a été classée en catégorie EF4, ce qui en fait l’une des plus puissantes jamais enregistrée au Canada.
Le reste des provinces canadiennes se situe également dans la norme ou très proche. Seule la province de la Saskatchewan est largement en dessous de la moyenne habituellement observée.
À noter : depuis 2015, de nouveaux moyens de détection des tornades sont mis en place, notamment dans les zones boisées ou très peu peuplées. Ces nouveaux outils vont permettre de comptabiliser les tornades qui ne sont pas détectables à l’heure actuelle. Dans les prochaines années, les moyennes de tornades enregistrées au Canada devraient être revues à la hausse grâce à ces améliorations.
Avec la collaboration de Bertin Ossonon, météorologue.