Trois choses à savoir sur le soleil du printemps
Avec l'arrivée imminente du printemps, le soleil s'impose de plus en plus dans le ciel québécois. Toutefois, trois facteurs sont à surveiller avec la présence affirmée de l'astre : les coups de soleil, sa réflexion sur la neige qui peut rendre la conduite complexe et le contexte favorable aux tempêtes.
Le retour du soleil fait du bien au moral. Les journées rallongent, et le passage à l'heure avancée d'été accentue cette tendance. Ça sent le printemps !
Entre le premier mars et le 31 mai, Montréal gagne 4 h 15 d'ensoleillement supplémentaire. De ce chiffre, près de 50 minutes sont obtenues uniquement au cours des deux dernières semaines de mars.
Toutefois, une certaine prudence est de mise en lien avec trois éléments, qui font leur retour avec l'arrivée de cette saison tant attendue.
Retour des coups de soleil
Le soleil commence à reprendre du poil de la bête, de même que les rayons UV. Il est donc possible d'attraper un coup de soleil lors d'une belle journée, même en mars. Ce risque augmente d'un cran au fil des mois printaniers, atteignant un sommet vers le mois de mai.
La crème solaire est donc conseillée lors d'activités à l'extérieur, même en mars.
Possibilité de tempêtes costaudes
Le courant-jet est celui qui dicte la trajectoire des tempêtes les plus musclées. Il se trouve à une latitude de 30 °N, donc vis-à-vis de la Floride ou du Texas, par exemple. Toutefois, au fur et à mesure que le soleil gagne en intensité et que la chaleur atteint le nord du continent, le courant-jet commence à remonter de manière graduelle vers le nord. Résultat : les tempêtes qui auraient été envoyées vers l'océan Atlantique prennent le chemin du Québec, en remontant la côte est américaine.
La chaleur qui reprend tranquillement ses droits à la même période sur le sud des États-Unis ouvre la porte à des systèmes gorgés de cette humidité nouvelle. Ces derniers sont généralement les plus costauds, et il est tout à fait possible qu'ils remontent vers nos latitudes. Comme l'air froid et sec rôde encore sur le Québec au cours du printemps, ce contraste de température laisse planer un risque de grosses perturbations.
Aveuglement
Au début de la saison printanière, lorsque la neige est encore présente sur le sol, il est également possible que les rayons abondants du soleil se reflètent sur cette matière. Les conducteurs risquent donc d'être facilement aveuglés, ce qui peut engendrer des accidents de la route.