Un printemps loin d'être idéal pour l'agriculture
Le manque d'ensoleillement et les bonnes quantités de pluie reçues depuis le début du printemps sont des conditions loin d'être idéales pour les agriculteurs qui se préparent à la saison des récoltes.
Un bon départ, mais…
« On a eu de belles premières semaines de beau temps et de chaleur qui nous ont permis de faire nos travaux extérieurs pour ouvrir nos jardins », explique Catherine Fournier, co-propriétaire de la Ferme la terre entière, qui produit une grande variété de légumes biologiques. Les conditions météo ont ensuite été plutôt défavorables. « On a eu plus de fraîcheur avec beaucoup de pluie, ce qui vient ralentir la croissance de nos plantes. Le manque d’heures d’ensoleillement, ce n’est pas optimal pour la croissance », ajoute-t-elle. Des quantités d’eau sont appréciées, mais pas en trop grande quantité. « Quand il y en a trop, le sol n’a pas le temps d’absorber l’eau et les racines ont de la difficulté à s’enraciner », spécifie Mme Fournier. Les conditions météo printanières actuelles occasionnent donc des retards.
La distribution des paniers de légumes débute au mois de juin.
BON À SAVOIR : Près de 180 mm de pluie ont été reçus dans la région depuis le début du printemps, soit du 1er mars au 4 mai. La normale de précipitations du 1er mars au 31 mai est d’environ 250 mm.
Un printemps de rêve, c’est quoi?
« Un printemps de rêve, pour moi, ce serait de pouvoir faire tous mes travaux de sol au bon moment, donc que le sol soit toujours à peu près sec dès le mois d’avril », explique Nicolas Matte, également co-propriétaire. À partir de ce moment, les agriculteurs peuvent commencer à semer directement dans le champ. « Avoir de belles chaleurs dès le début du mois de mai permet de faire croître les cultures, et surtout d'avoir beaucoup de soleil, chose qui manque un peu cette année », conclut-il.
Une centaine de poules sont fraîchement arrivées à la ferme. En plus de produire des œufs, celles-ci peuvent être bénéfiques pour la fertilité du sol.