Vers l’une des pires saisons de nids-de-poule à Montréal
Avec les nombreuses variations de température survenues durant l’hiver, Montréal risque de connaître l’une des pires saisons de nids-de-poule. Les fréquents redoux suivis de gels ont donné du fil à retordre à la chaussée.
Au cours des trois dernières années, on est passé de 175 000 à 60 000 nids-de-poule, indique Philippe Sabourin, porte-parole administratif de la Ville de Montréal.
« C’est donc en décroissance, mais cette année, la météo a été tellement difficile que je me doute qu’on aura plus de nids-de-poule que durant les dernières années », précise-t-il.
Un boum de nids-de-poule
La métropole a vraisemblablement eu droit à des conditions météo idéales pour la formation de nids-de-poule.
« On a eu plusieurs fluctuations de température, explique Réjean Ouimet, présentateur et météorologue à MétéoMédia. On est passé de -20 °C jusqu’à des températures au-dessus de 0 °C et vice versa à plusieurs reprises. En plus, de nombreux systèmes dépressionnaires ont amené tantôt de la pluie, tantôt des tempêtes de neige. »
Cinq opérations de déneigement ont été déclenchées cet hiver. Avec toute l’artillerie lourde que ça implique, les rues ont d’autant plus été abîmées, souligne M. Ouimet.
Philippe Sabourin affirme qu’en février, dix cycles de gels et dégels sont survenus.
« On a eu deux fois plus de journées de pluie et trois fois plus d’eau en termes de quantité », indique-t-il.
La Ville encourage les citoyens à lui signaler tout nid-de-poule qui pourrait représenter un danger.