Printemps ou automne, quelle saison de transition est la meilleure ?
Les amoureux de la chaleur ont hâte à l’été. Les amateurs de sports de glisse adorent l’hiver. Toutefois, pour arriver à ces saisons, on doit inévitablement vivre celles dites de transition. Printemps ou automne, lequel vous enchante le plus ?
Le printemps et l’automne présentent autant d'avantages que d'inconvénients. D’un côté, le Québec se prépare au froid alors que de l’autre, la nature se met en éveil.
Les avantages
Le printemps
La douceur revient tranquillement sans humidex
Les normales grimpent en flèche au printemps. De fait, les maximums moyens augmentent de 9 °C entre le 1er et le 30 avril, soit de 7 °C à 16 °C. Il s’agit de la progression la plus importante de l’année. Par la suite, on retrouve les dix degrés durables. Finalement, dès le mois de mai, on arrive à grimper de 16 °C à 22 °C à Montréal, un bel aperçu de l’été sans humidex.
Au printemps, on peut porter des vêtements plus légers, parce qu’on s’est acclimaté au froid, tandis qu’à l’automne, on sort notre laine à la même température. Ce qui explique ce phénomène est que nos vaisseaux sanguins ne se contractent pas autant qu’à l’automne, donc notre peau reste plus au chaud et on porte notre chandail à manches courtes à 10 °C !
La saison des sucres prend vie et la végétation renaît
C’est uniquement au printemps que la saison des sucres peut se dérouler. La sève des érables à sucre coule à flots puisqu’il faut que la température atteigne près de 5 °C en journée et que les minimums avoisinent les -5 °C la nuit. Ce processus de gel et dégel est nécessaire pour faire monter la sève des érables, que les acériculteurs transforment en sirop si apprécié et si populaire.
Le redoux des températures et l'augmentation du nombre d'heures d’ensoleillement sont les éléments déclencheurs captés par les arbres feuillus pour éveiller les bourgeons, afin qu’ils sortent de leur période de repos hivernal. Sans oublier que c’est la saison où les animaux sortent de leur hibernation.
Les journées rallongent et le soleil revient en force
La toute première journée du printemps, on profite de 12 h 08 minutes d’ensoleillement. Rapidement dès le 1er avril, on a gagné 30 minutes avec 12 h 46 d’ensoleillement. Par la suite, à la fin du mois de mai, on peut presque savourer une heure de plus avec 15 h 23. On atteint surtout notre maximum d’ensoleillement près du solstice d’été, soit le 20 juin, avec 15 h 38 minutes. Un paradis que l’on vit huit jours consécutifs du 17 au 24 juin, avant de dire au revoir aux longues journées puisque les heures d'ensoleillement dégringolent pendant la saison estivale jusqu’à l’hiver.
Saviez-vous que l’odorat est plus aiguisé au printemps ? Ce serait dû au niveau d’humidité dans l’air pendant cette période de l'année.
L’automne
Les canicules nous quittent tranquillement
L’automne, c’est aussi une période de grands changements. C’est à ce moment que la nature se prépare à l’hiver, alors que l’on troque tranquillement les canicules pour les vagues de froid. C’est aussi pendant cette saison de transition que l’on doit réorganiser sa garde-robe : on sort à nouveau les manches longues et les pantalons parce que, sur le sud de la province, on passe d’une normale de saison de 23 °C au début septembre à environ 10 °C à la fin d'octobre.
Les décors automnaux sont les plus magnifiques
L’automne, c’est aussi la saison qui revêt ses plus beaux habits, avec les feuilles des arbres qui se colorent de rouge, de jaune et d’orangé. Plusieurs routes du Québec sont parfaites pour les observer. On vous conseille de prioriser des trajets parsemés de montagnes et de dénivelés pour un décor encore plus magnifique. Ces couleurs apparaissent dans les arbres feuillus en raison de la production de chlorophylle de plus en plus faible, gracieuseté d’une lumière du soleil de plus en plus discrète. Si en octobre les couleurs vives sont davantage observées, la fin de la saison laisse des teintes plutôt orangées, voire brunâtres. Le développement de tous ces pigments est favorisé par les premiers gels qui peuvent survenir dès le mois de septembre.
La meilleure fête est en automne : celle de l’épouvante
Et le 31 octobre, c’est vous qui devez vous vêtir de votre plus beau costume pour fêter Halloween. D’ailleurs, au moment de fêter l’épouvante, tout le Québec a déjà reçu ses premiers flocons de neige, dans une saison typique.
Toutefois, la météo d’un 31 octobre est toujours une surprise chaque année. On a tous déjà vécu une cueillette de bonbons vêtus de notre manteau d’hiver. Il est aussi arrivé d’avoir à traîner un parapluie. On se souviendra toujours de l’Halloween 2019 qui n’a jamais vu le jour en raison de la tempête la plus intense ayant frappé la province à cette date. 100 mm de pluie sont tombés, alors que les régions plus nordiques ont connu leur première bordée de neige. Les vents se sont aussi levés au-dessus de 100 km/h. Décoiffant !
Les inconvénients
Le printemps
Retour des coups de soleil
Au printemps, le soleil commence à reprendre du poil de la bête, de même que les rayons UV. Il est donc possible d'attraper un coup de soleil lors d'une belle journée, même en mars. Ce risque augmente d'un cran au fil des mois printaniers, atteignant un sommet vers le mois de mai.
La saison des inondations
Le printemps est la saison des inondations. Parmi les facteurs qui peuvent influencer ces évènements, on retrouve : l’épaisseur du tapis neigeux, une douceur extrême qui provoque la fonte des neiges et des épisodes de grandes pluies combinés avec un sol saturé d'eau qui peuvent être critiques au printemps. Tout au long de cette saison, on surveille activement la crue des eaux.
L’automne
Redoubler de prudence sur les routes
L’automne aussi connaît son lot de désagréments. Pour certain, l’hiver, c’est l’enfer. Alors, s’approcher de la saison froide ne fait pas le bonheur de tous. C’est aussi une saison qui peut surprendre, surtout sur la route. En effet, si la date limite pour installer ses pneus d’hiver est le 1er décembre pour le Québec, il n’est pas rare que de fortes chutes de neige s'invitent plus tôt. C’est à ce moment que la conduite devient dangereuse.
Systèmes venteux, pannes d'électricité fréquentes
Les systèmes automnaux sont ceux qui ont le plus grand potentiel de vents, ce qui peut causer un autre problème : les pannes d’électricité. En effet, lorsque les feuilles sont toujours présentes dans les arbres, elles créent une résistance face aux violentes rafales. Ainsi, une plus grande force est exercée sur les branches qui peuvent casser plus facilement et endommager le réseau électrique. C’est aussi à l’automne que l’est de la province vit le plus de bombes météo, ces systèmes qui s’intensifient rapidement sur l’Atlantique avant de déverser leurs précipitations dans l’est du pays.
Êtes-vous plus un partisan du printemps ou de l'automne ? Rendez-vous sur notre page Facebook pour répondre à notre sondage !
VOUS AIMEREZ ÉGALEMENT : Les sons de la nature, vos alliés contre le stress