Après avoir semé la dévastation, ce puissant cyclone a battu un record mondial
Mawar détient le record mondial du typhon ayant accumulé le plus d'énergie pour un mois de mai. Et il pourrait avoir des répercussions jusqu'au Québec.
Des dommages qui auraient pu être pires
Le typhon Mawar a d'abord frappé Guam et ses 170 000 habitants la semaine dernière. Il y a causé de lourds dommages. L'île a même été complètement coupée du reste du monde, sans électricité ni communications durant plusieurs heures. Il a par la suite gagné en intensité pour atteindre l'équivalent d'un ouragan de catégorie 5.
Une catastrophe évitée de justesse
Depuis 1950, seulement huit typhons avaient atteint cette catégorie dans le bassin du sud du Pacifique. Mawar est donc le 9e en près de 75 ans. Il a créé des vagues de plus de 20 m avec ses vents de près de 300 km/h. Heureusement, au zénith de sa puissance, il était au milieu de l'océan Pacifique. S'il avait frappé avec cette puissance les Philippines ou Taiwan, comme certains experts le craignaient, les résultats auraient été catastrophiques.
Une tempête qui bat des records
Après être passé sur Guam, le typhon est devenu une des 10 tempêtes les plus féroces de la planète depuis 2000. Selon l'indice ACE (Accumulated Cyclone Energy), Mawar est le cyclone tropical le plus puissant de toute l'histoire pour un mois de mai, avec un indice de plus de 51. Le typhon Trix avait établi l'ancienne marque de 50,6 en 1957. Notons que les données sont récoltées depuis 1950.
Une mesure globale
L'indice ACE tient compte de l'énergie cumulative d'un cyclone tropical et de l'intensité du système tout au long de son existence. Mawar est donc très puissant, mais aussi très tenace.
Un important virage à droite
Heureusement, alors que Mawar se dirigeait vers l'ouest et semblait avoir les Philippines ou Taiwan dans sa mire, il a bifurqué vers le nord. Il va effleurer quelques îles peu peuplées du sud du Japon, après avoir perdu de son intensité.
Des répercussions jusqu'au Québec
Mais sa trajectoire sera à suivre au cours des derniers jours de son existence, car Mawar pourrait avoir des répercussions jusqu'au Québec. En effet, la fin de son parcours en est une qui permet habituellement la descente d'air froid sur l'est de l'Amérique du Nord.
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