Jusqu’à 100 mm de pluie : des régions de l’Espagne vont encore y goûter

Pluies torrentielles, inondations, au moins 217 décès : l’Espagne vit une véritable catastrophe depuis plusieurs jours. Malheureusement, aucun répit n’est en vue pour de nombreuses régions espagnoles qui s’apprêtent à recevoir d’autres quantités importantes de pluie. Explications.

Alerte rouge pour Valence et le sud de l’Espagne

Le sud-est de l’Espagne vit un véritable cauchemar depuis le 29 octobre. Le gouvernement espagnol qualifie même les pluies diluviennes et les inondations que subit son pays de la pire catastrophe naturelle de son histoire. Des travaux sont en cours pour dégager les routes et réparer des infrastructures lourdement endommagées, voire détruites, par des torrents de boue.

Malheureusement, le pays n’est pas au bout de ses peines. D’importantes nouvelles quantités de pluie sont attendues ce dimanche, entre autres à Valence et en Andalousie.

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En effet, la situation est plus qu’inquiétante, car des orages forts qui pourraient notamment produire des grêlons sont attendus au cours des prochaines heures. Dans la région de Valence, on peut s’attendre à 100 mm de pluie, même à 200 mm localement. Un scénario similaire se dépeint pour la province d’Alméria, au sud de l’Andalousie. En raison des pluies torrentielles qui peuvent causer des inondations, les autorités recommandent aux habitants d’éviter tout déplacement, sauf s’il est strictement nécessaire.

Les grandes responsables : sécheresse et goutte froide

Bien malgré elle, l’Espagne se voit associée à des chiffres qui font peur. Tout a commencé entre le 29 et le 30 octobre quand, en seulement huit heures, plus de 500 mm de pluie se sont déversés sur des régions du pays. À titre de comparaison, les vestiges de l’ouragan Debby ont laissé 154 mm en 24 heures au Québec. On parle donc de plus de trois fois plus d’eau en trois fois moins de temps!

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La grande responsable de ce déluge tristement spectaculaire est une goutte froide, une masse d’air froid isolée au milieu d’une masse plus chaude. Celle-ci crée un type de blocage où un creux vient séparer une zone de la circulation générale. La goutte froide peut entraîner des quantités de pluie non seulement importantes, mais parfois catastrophiques.

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À noter que jusqu’à tout récemment, l’Espagne connaissait une période de sécheresse d’environ trois ans. Ainsi, le sol sec de plusieurs régions n’a pas été en mesure d’accueillir les importantes précipitations de pluie des derniers jours.

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Bilan d’un phénomène meurtrier

Au moment d’écrire ces lignes, au moins 217 personnes ont trouvé la mort dans cette catastrophe naturelle. Les recherches se poursuivent d’ailleurs pour tenter de retrouver des personnes disparues. Ces recherches se verront certainement encore plus compliquées avec les nouvelles quantités de pluie prévues au cours des prochaines heures.

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Bon courage à l’Espagne, à ses habitants et aux touristes québécois qui s’y trouvent.

Avec la collaboration de Nicolas Lessard, météorologue, et d'Émilie Boislard, présentatrice et créatrice de contenu.

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