Ouragans : si nous utilisons tous les noms, il arrive quoi?
15 tempêtes tropicales du bassin atlantique ont été nommées, ce qui est bien supérieur à la moyenne de 12 tempêtes nommées sur une saison entière.
Si on continue sur cette lancée tout au long de la saison, qui s’étend du 1er juin au 30 novembre, le nombre de tempêtes tropicales pourrait dépasser les 21 noms mis de côté pour identifier les tempêtes.
Ce n’est arrivé qu’une seule autre fois dans l’histoire, en 2005, lorsque 28 tempêtes se sont abattues sur l’Atlantique. Cette année-là, plusieurs ouragans violents se sont succédé, dont Katrina, Rita et Wilma.
Nommer les tempêtes
Selon l’Organisation météorologique mondiale (OMM), les noms désignés pour les tempêtes de l’Atlantique sont choisis des années à l’avance.
L’OMM sélectionne les noms pour faciliter l’identification rapide dans les messages d’alerte. Les noms humains et sexués sont utilisés parce qu’ils sont plus faciles à retenir pour le public que les chiffres et la terminologie technique.
Les noms sont classés par ordre alphabétique, en commençant par un A chaque saison. Les lettres Q, U, X, Y et Z sont omises en raison de la faible disponibilité des noms commençant par ces lettres.
Les noms reviennent tous les six ans.
Que se passe-t-il si tous les noms sont utilisés?
Si tous les noms attribués à une saison sont utilisés, la solution est simple : les prévisionnistes passent à un autre alphabet.
L’alphabet grec!
Elles vont s’appeler Alpha, suivi de Beta, Gamma, et ainsi de suite.
On ne sait pas encore si nous devrons utiliser l’alphabet grec cette année, mais avec seulement six noms restants et un peu moins de trois mois à tenir, c’est une possibilité!
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