Un danger guette le Québec pour le premier week-end de l’été
L'été météorologique débute ce 1ᵉʳ juin et ce week-end pourrait être extrêmement dangereux pour la population québécoise. Prévision.
En bref :
Deux secteurs à risque extrême d'incendie ce week-end;
Plusieurs régions à risque élevé et très élevé de feux;
La prudence est de mise.
Un week-end risqué
Les secteurs de Nemaska, de Sarcelle, d'Eastmain, de Wemindji, et de Chisasibi ont un risque très élevé de connaître des incendies ce vendredi 31 mai. Le danger continuera de se propager à travers la province au cours du week-end.
Samedi après-midi, le temps sera beau et sec, avec des températures maximums comprises entre 23° et 25°. En raison de ce beau temps, l'activité humaine pourrait provoquer des incendies.
D'après la SOPFEU, depuis le début de cette saison, entre mars et mai au Québec, la majorité des feux de forêt provenaient de l'activité humaine. On parle de 63 incendies de nature résidentielle sur 125.
Que ce soit le ménage par incinération des feuilles de jardin, les premiers barbecues ou encore les mégots jetés dans la nature, la prudence est donc de mise ces prochains jours. Il va falloir garder un œil sur les feux de camp si vous voulez profiter de ce premier beau week-end de l'été météorologique qui débute le 1ᵉʳ juin.
Il y a deux secteurs qui seront à risque extrême d'incendies ce samedi : la rivière Mistassini et la ville de Nemaska.
Le risque demeurera très élevé dans le Nord-du-Québec, en Abitibi-Témiscamingue, mais aussi dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean.
Dimanche, des températures estivales sont attendues avec un mercure compris entre 13° et 25°. Les activités extérieures pourraient donc être nombreuses, ce qui augmente les probabilités de formation d'incendies.
Un début de saison des incendies calme
En moyenne, entre 2014 et 2023, il y avait 188 incendies répertoriés en date du 30 mai. En 2024, on parle de 125 feux, ce qui correspond à plus de 60 feux d'écart.
Rappelons qu'en 2023, le nombre d'incendies au pays et dans la province a été historique. Au Québec, ce sont plus de 3 815 000 hectares qui ont brûlé en zone nordique et 1 365 000 hectares et plus en zone intensive qui sont devenus un brasier.
Avec la collaboration de Bertin Ossonon.