Un pas de plus vers une sécurité aérienne optimale

Associer sécurité et lutte aux émissions resposables des régèglements climatiques, ça sera bientôt possible grâce à Iris ! Voyez plutôt.

La sécurité en avion est toujours une priorité pour les autorités et les constructeurs. Un nouveau système du nom d’Iris va augmenter d’un cran notre sécurité, mais aussi favoriser une baisse de la consommation de carburant et ainsi aider dans la lutte aux émissions responsables des dérèglements climatiques.

UNE SOLUTION À LA SURCHARGE DES COMMUNICATIONS AVEC LE SOL

Actuellement, les avions sont surveillés par des radars au sol, et les communications entre les pilotes et les contrôleurs aériens utilisent des fréquences radio de plus en plus surchargées. Cependant, la limite de cette technique est qu'il est impossible de suivre les avions lorsqu'ils survolent les océans, puisqu'il n'y a pas de systèmes radars sur l’eau. Considérant que l'on prévoit une augmentation de 100 % des vols au-dessus de l’Europe d’ici 2035, les communications radio seront de plus en plus sollicitées et donc congestionnées.

Résultat? Dans un futur pas très lointain, les avions pourraient être contraints de tourner plus longtemps en rond avant de se poser, le temps que les pilotes aient le feu vert pour atterrir. C’est sans compter la surcharge imposée au personnel au sol.

Un nouveau système nommé Iris propose des solutions. En utilisant les satellites, il sera possible de suivre un avion n’importe où sur la planète, même au-dessus des océans. Ce système permettra également de communiquer directement avec les pilotes pour ce qui est de la direction à emprunter, le choix de la piste d’atterrissage et les conditions météorologiques au sol. Il lui sera possible d’échanger avec les pilotes en tenant compte de tous les paramètres, une économie de temps pour les contrôleurs sans cesse surchargés.

EN VIGUEUR DANS UN FUTUR PROCHE

Iris pourra déterminer la trajectoire idéale d'un vol en utilisant une cartographie en quatre dimensions : la longitude, la latitude, l’altitude et le temps. Ainsi, il pourra savoir où se trouve l'avion à tous moments, indépendamment du fuseau horaire où il se trouve. En tenant compte de tous les paramètres, Iris sera capable de calculer le chemin le plus rapide et surtout de limiter les attentes causées par le surplus de communications à venir. Toutes ces innovations auront aussi pour effet de diminuer la consommation de carburant des aéronefs, une bonne nouvelle pour la santé de notre planète.

Le système sera en place dès 2028 en Europe puis étendu vers l’Amérique du Nord, l’Asie et partout où le système de contrôle aérien effectué à partir du sol montre des signes de surcharges.

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