Mai sauvera-t-il le printemps ?

Nous connaissons un mois d'avril où les records de froid s'accumulent. Qu'en sera-t-il de mai ? Est-ce que le printemps peut être sauvé ?


Le froid qui sévit au Québec est exceptionnel on l’a tous constaté. Et même si on a eu au cours des dernières années du temps souvent décevant en avril. De fait, depuis 2013, seul avril 2017 a été plus doux que la normale (l’ensemble des températures du mois ) dans le sud du Québec. Cela contribue à cette impression de printemps décevants.

15 vagues de froid avril

Le Québec a connu 15 vagues de froid en avril depuis 2010 en incluant celle que nous connaissons cette année.

Depuis 2010, nous avons connu une poussée de froid plus ou moins longue en avril. À part 2017 et 2019, tous les mois de mai ont été plus doux que la normale. C’est de bon augure. Cette vague de froid vraiment intense est plus tardive cette année, ce qui un peu inhabituel si nous remontons jusqu’en 2003.

Il y a un décalage de trois semaines par rapport à la disparition du grand froid en plein coeur du printemps.

À quoi peut-on s’attendre dans une telle situation ? Quelles seront les conséquences pour la suite du printemps ?

En temps normal, le mois d’avril est huit degrés plus doux qu’en mars. Ce n’est pas toujours une hausse régulière entre ces deux mois.

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15 CASSURES AVRIL

Tout est possible à partir du moment où le printemps chambranle en avril. Si nous considérons un mois de mai normal, la température moyenne augmenter de 7 °C entre avril et mai. Voilà qui devrait être rassurant. Toutefois, il ne faut pas se réjouir tout de suite, puisque mai pourrait être décevant aussi. Fait à noter : seul cas où mai a été vraiment frais : 1983. Verrons-nous l’exception se reproduire cette année ?

Avril inversé

Une autre façon de voir est de considérer les cas où l’anomalie s’inverse en avril. Cette année, la deuxième moitié du mois risque d’être plus froide que la normale alors que ce fut l’inverse et pourrait même au final être plus froide que la première moitié du mois. Deux cas remarquables s’imposent ici dans l’histoire récente du Québec : avril 2012 et 2010 dans le printemps le plus chaud que l’on ait connu historiquement au Québec. Dans les deux cas, avril est décevant surtout en deuxième moitié du mois, comme c’est le cas cette année.

15 AVRIL INVERSE

Les conséquences :

Dans le cas où Avril est inversé depuis 2010, le mois de mai qui suit est :

Année

Anomalie

Mai

2012

+2

chaud

2010

+1,1

chaud


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