Beau temps, mauvais temps : le brigadier scolaire toujours au poste

Présenté par
SCFP - MM

Peu importe les aléas de la météo, les brigadiers et brigadières scolaires demeurent à leur carrefour pour assurer la sécurité des petits (et grands) usagers.


Si les emplois à l’extérieur permettent d’apprécier les belles journées de l’année et de respirer l’air frais, ils comportent aussi leurs quelques désavantages. Chaleur intense, vent, pluie, neige… certaines journées de travail nécessitent d’être bien préparés. Mais, comme le dit cet adage provenant des pays scandinaves : « Il n’y a pas de mauvais temps, il n’y a que de mauvais habits ».

L’habillement, la clé du succès

Parlez-en à Yvanhoé Desrosiers, brigadier scolaire depuis plus de 15 ans. Bien que son emploi ne monopolise qu’une vingtaine d’heures de sa semaine, ce dernier se doit d’être toujours prêt selon la météo annoncée. « Les vêtements appropriés, c’est la recette de la réussite pour être brigadier. Avoir des bottes avec des antidérapants lorsqu’il y a de la grêle ou de la neige, un bon imperméable ou encore des vêtements très chauds par temps froids », explique ce dernier.

Si la neige exige un habillement adéquat, sa présence amène aussi certains avantages, comme le mentionne le brigadier d’expérience : « Lorsque de la neige tombe, les automobilistes ont tendance à circuler plus lentement, ce qui facilite mon travail. À l’inverse, à la fin de belles journées (sans intempéries), les gens sont souvent plus pressés de retourner à la maison ».

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PHOTO : Guillaume Gueras

S’adapter

D’ailleurs en ce qui a trait à la chaleur, même si les canicules sont habituellement plus fréquentes à la fin du mois de juin et en juillet, il arrive que des poussées de chaleur surviennent avant le dernier jour d’école. Ces journées chaudes exigent aussi que nous soyons habillés adéquatement. Mais, comme l’indique le brigadier, « on s’habitue à tout ».

Les quelques journées plus difficiles, météorologiquement parlant, ne sauraient amoindrir le sentiment de M. Desrosiers face à son travail. « C’est un plaisir de contribuer à ce que les enfants puissent se rendre à l’école (en toute sécurité) et éviter les embûches », résume ce dernier.


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