La météo pourrait avoir un impact sur la transmission du coronavirus
Selon Weather Source, une entreprise basée aux États-Unis qui analyse des données météorologiques et climatiques, la météo pourrait avoir un impact significatif sur la transmission du coronavirus (COVID-19).
Déclaré pandémie mondiale plus tôt la semaine dernière, le virus en inquiète plus d'un. Alors que les recherches se multiplient, bon nombre d'experts commencent à voir des corrélations entre la météo et la transmission du virus qui affecte à l'heure actuelle plus de 175 000 personnes aux quatre coins du globe.
Selon plusieurs d'entre eux, les températures plus froides ainsi que des taux d'humidité plus bas pourraient entraîner une plus grande viabilité du virus. La combinaison de ces trois conditions, du temps sec et froid couplé à un système immunitaire faible, aurait le potentiel d'accélérer la propagation.
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Potentiel de propagation élevé
Une étude menée par des chercheurs de l'université Sun-Yat-sen à Canton, en Chine, a d'ailleurs conclu que le virus en question serait sensible aux températures plus chaudes. Leurs résultats ont démontré qu'un mercure aux alentours de 8,72 °C favoriserait la propagation.
Les résultats de cette étude ont été confirmés par les données météorologiques recueillies par Weather Source. En effet, les températures quotidiennes moyennes de la fin du mois de novembre à la mi-février à Wuhan en Chine étaient favorables à la viabilité ainsi qu'à la transmission du virus.
Un rapport de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) abonde également dans ce sens. « En général, les coronavirus sont très stables à l'état congelé, selon des études sur d'autres coronavirus qui ont montré une survie allant jusqu'à deux ans à -20 °C. Les études menées sur le SARS-CoV et le MERS-CoV indiquent que ces virus peuvent persister sur différentes surfaces jusqu'à quelques jours en fonction d'une combinaison de paramètres tels que la température, l'humidité et la lumière. Par exemple, à une température de réfrigération (4 °C), le MERS-CoV peut rester viable jusqu'à 72 heures », peut-on entre autres lire dans le rapport qui fait également état des parties du monde les plus durement touchées. Rappelons que « les coronavirus (CoV) forment une grande famille de virus qui provoquent des manifestations allant du simple rhume à des maladies plus graves », toujours selon l'OMS.
Quelques mises en garde
Les responsables de la santé à l'échelle mondiale estiment toutefois qu'il faut être prudent à l'égard de ces preuves puisqu'elles sont relativement récentes. La prolifération du virus pourrait effectivement être ralentie au départ de la saison hivernale dans l'hémisphère Nord, mais la COVID-19 pourrait persister ou devenir une menace saisonnière dans les parties plus froides du monde.
SOURCES : Weather Source | L'Organisation mondiale de la santé | South China Morning Post
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