Le mal du siècle : l'éco-anxiété
Les changements climatiques font naître de nouveaux termes dans notre vocabulaire. La solastalgie ou éco-anxiété en sont de bons exemple. Voici de quoi il s’agit... peut-être vous reconnaîtrez-vous dans la définition de ces récents néologismes.
La dégradation de l’environnement inquiète non seulement la population, mais nuit aussi à l’équilibre mental de certaines personnes. La mutation de notre planète étant inquiétante pour les générations futures, il est de plus en plus fréquent de constater chez certains individus des épisodes d’anxiété reliés à cette réalité. Les saisons étant bouleversées et plusieurs espèces animales et végétales en péril, un sentiment de fatigue extrême devant la tâche à accomplir pour améliorer les choses paraît exténuante.
Devant cette déprime de plus en plus répandue, il était de mise de qualifier ce mal-être. Au début du XXe siècle, en 2003, le philosophe allemand Glenn Albrecht a ainsi bâti le concept de solastalgie. La traduction anglophone de solace signifie réconfort, tandis que la portion talgie fait référence à la nostalgie qu’on éprouve à l’idée de perdre un lieu qu’on aime, qui nous réconforte. Au cours des dernières années, la solastalgie a été vulgarisée en tant qu’éco-anxiété.
Question de pallier à ce sentiment d’impuissance majeur, il est recommandé de s’impliquer dans sa collectivité pour changer les choses un geste à la fois. Le fait de s’impliquer en accomplissant des tâches écologiques peut ainsi diminier notre sentiment de dépassement.