Risque d'orages violents : ça pourrait être la goutte de trop
Alors que plusieurs cours d’eau sont sous surveillance par rapport aux risques d’inondations, les prochains orages apporteront de grandes quantités de pluie. Prévisions.
Potentiel de temps violent
Un système a fait son entrée au Québec dans la nuit de jeudi à vendredi. Les premières régions affectées ont été le Témiscamingue et l’Outaouais dès jeudi soir. La perturbation continuera ensuite sa progression vers l’est et devrait atteindre le sud de la province le lendemain. L’Outaouais vers Montréal et la Capitale-Nationale seront les prochains sur la liste. Ces secteurs pourraient être sous les nuages et les précipitations pour une bonne partie de la journée vendredi. Finalement, ce sera au tour des zones plus à l’est et au centre du Québec de goûter aux effets du système samedi.
Sous la perturbation, le contexte sera favorable à la formation d’orages violents. Au passage des cellules les plus intenses, on peut s’attendre à de fortes rafales, des grêlons ainsi qu’une forte pluie.
D'ici dimanche matin, la région de Montréal peut s'attendre à recevoir jusqu'à 50 millimètres de pluie. À l'intérieur de cette région les accumulations pourraient même dépasser les 60 millimètres localement en raison des orages violents possibles.
Risque d’inondations et de crues subites
Les orages s’accompagneront d’un potentiel important de crues subites puisque beaucoup d’eau pourrait tomber en très peu de temps. Quelques jours seulement après le passage du système du 9 au 11 juillet ayant déversé plus de 130 millimètres de pluie localement, les risques d’inondation sont encore bien présents dans le sud.
En Estrie, région la plus touchée par les crues, plusieurs cours d’eau ont débordé et ont encore à ce jour des niveaux élevés. À Magog, l'outil de surveillance de la crue des eaux du Gouvernement du Québec a déjà rapporté une inondation moyenne du lac Memphrémagog. Plusieurs autres plans d’eau dans la région sont également sous surveillance. Les pluies des prochains jours pourraient donc aggraver une situation déjà critique. À surveiller.
Avec la collaboration de Kevin Cloutier, météorologue.
