Jusqu'à 15 cm de neige : une bordée sur les radars
La semaine de relâche débutera sous le signe de la neige, puisqu'un important système pourrait déverser d'importantes accumulations sur plusieurs régions. Prévisions.
Alors que la fin de semaine sera parsemée de timides quantités de neige, une grosse perturbation mijote et devrait atteindre le Québec en début de semaine prochaine.
Il s’agit de la même perturbation qui affecte en ce moment la Californie avec un blizzard historique. En provenance du Colorado, celle-ci migrera bientôt vers le Québec et devrait faire son entrée par le sud-ouest de la province dans la nuit de lundi à mardi. Gorgée de l’humidité du golfe du Mexique et des Grands Lacs, elle devrait s'accompagner d’importantes quantités de précipitations.
Entre 10 et 15 cm de neige attendus
Plusieurs régions du sud de la province pourraient recevoir une bonne dose de neige mardi. L’Outaouais, l'Estrie et la région métropolitaine, entre autres, pourront s’attendre à recevoir entre 10 et 15 cm de neige. Les Laurentides, Lanaudière et la Mauricie pourraient décrocher le gros lot avec plus de 15 cm de neige attendus localement.
La perturbation se déplacera vers l’est de la province en fin de journée mardi tout en perdant de sa vigueur en chemin. La Côte-Nord ainsi que la pointe Gaspésienne pourraient toutefois se réveiller mercredi matin avec 5 cm de neige.
Attention aux rafales de 30 à 50 km/h qui pourraient accompagner le passage du système et causer de la poudrerie sur les routes.
Un regain pour la neige au sol
En date du 25 février, les quantités de neige au sol sont nettement inférieures aux quantités moyennes à ce temps-ci de l’année, et ce, pour la plupart des régions du Québec. L’écart se fait sentir de part et d’autre de la province : aussi bien du côté de Rimouski, où 16 cm de neige jonchent actuellement le sol au lieu des 37 cm habituels, qu’à Sherbrooke, qui est à 25 cm de sa normale.
Sans forcément renverser la tendance, le prochain système pourrait significativement renforcer le tapis de neige et nous rapprocher des normales.
Avec la collaboration de Patrick Duplessis, météorologue