Phase d'alerte de 40 minutes pour éviter une mort certaine
Ce volcan islandais est très actif. Il est entré en éruption samedi et l’alerte a été donnée 40 minutes avant le début de l’éruption. Explications.
Des habitants sur le qui-vive
Les résidents de la ville de Grindavik avaient déjà été évacués en février dernier lors de la précédente éruption. Ils avaient pu retourner chez eux une dizaine de jours plus tard. Mais samedi, ils ont dû une nouvelle fois quitter leur domicile. La phase d’alerte précédant l’éruption a été très courte. Le premier avertissement adressé aux services d’urgence locaux a eu lieu à peine 40 minutes avant le début de l'éruption.
La plus grosse éruption en trois ans
Le 16 mars dernier, une fissure de 2,9 km s’est formée rapidement, de laquelle la lave a commencé à s’écouler. Le 8 février 2024, une éruption volcanique avait déjà eu lieu au même endroit. En fait, il s’agit même de la 4e éruption du volcan islandais Eyjafjallajökull depuis le mois de décembre. Cette éruption serait la plus grosse en trois ans.
La coulée de lave pourrait atteindre la mer
Dimanche, la propagation de la lave avait considérablement ralenti. Si la coulée finissait par atteindre la mer, cela poserait de sérieux problèmes. Le scénario est peu probable, mais l’éruption n’étant pas terminée, les autorités le gardent tout de même à l’esprit. Les risques dus au refroidissement soudain de la lave comprennent des dépôts localisés de téphra (particules volcaniques solides) et la formation de gaz volcaniques, surtout du chlorure d'hydrogène. Dans un rayon de 0,5 km du point d’entrée dans la mer, il existerait des dangers pour la santé potentiellement mortels. Avec l'augmentation de la distance, la gravité des risques volcaniques diminue sur un rayon de 3 km. Au-delà de cette distance, les dangers sanitaires causés par la pollution gazeuse seraient mineurs.