Un procédé sous-utilisé pourrait changer la donne dans les écoles du Québec

Et si on chauffait les écoles du Québec avec l’énergie de la Terre ? C'est ce qu'un projet, piloté notamment par l'Université de Montréal et Polytechnique Montréal, veut rendre plus accessible.


La géothermie utilise la chaleur de l’eau souterraine, provenant du sous-sol terrestre jusqu'à environ 500 mètres de profondeur, pour réchauffer les bâtiments. C'est ce qu'on appelle des puits à colonne permanente.

Ces derniers sont beaucoup plus fréquents dans le nord-est des États-Unis, et une partie de leur intérêt réside dans leur efficacité énergétique. En d'autres mots, ils peuvent fournir une grande puissance thermique et donc, beaucoup de chaleur.

Ce type de technologie est peu utilisé au Canada, notamment en raison de sa complexité et de ses coûts d'installation élevés. C'est ici que le projet Alliance entre en scène. Avec l'appui d'Hydro-Québec, des centres de services scolaires de Montréal, ceux de la Seigneurie-des-Mille-Îles et des Samares, du centre de recherche CanmetÉNERGIE de Ressources naturelles Canada, des entreprises Versaprofiles et Marmott Énergies ainsi que du ministère de l’Éducation du Québec, l'équipe de scientifiques souhaite améliorer l'accès à la géothermie. Parmi les actions qui seront mises en place, on peut notamment penser à la formation de personnel spécialisé et des projets de démonstration.

Les bâtiments sont parmi les plus grands émetteurs de GES au Canada, notamment à cause de l'usage des énergies fossiles comme source de chaleur. Le mazout et le gaz naturel sont d'ailleurs fortement répandus dans les écoles un peu partout en province.

De plus, à long terme, cette technologie est plus abordable que celle des énergies fossiles.

Source : Université de Montréal


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