2020 se terminerait comme... un pétard mouillé
Si la tendance se maintient, de nombreux secteurs du sud de la province, dont Montréal, pourront dire adieu à des festivités du Nouvel An sous la neige.
En bref :
Le sud du Québec sans neige jusqu'en janvier ;
Pluie et températures douces prévues.
La tempête de Noël a eu raison du couvert nival sur de nombreux secteurs, y compris celui de la grande région métropolitaine. C'est le troisième en trois ans pour l'île de Montréal, et le septième depuis 20 ans.
La douceur inhabituelle n'y est pas étrangère non plus : plusieurs municipalités ont connu le Noël le plus chaud depuis 56 ans - la majorité des records en la matière appartenant à l'année 1964.
Malheureusement, tout indique que cette tendance à la pluie et à la douceur est là pour rester.
De la pluie à profusion
En début de semaine prochaine, un système dépressionnaire en provenance du Colorado remontera vers le Québec. À l'heure actuelle, les modèles indiquent que cette dépression apporterait de la neige et des précipitations mixtes sur les régions plus au sud.
Si ces prévisions se concrétisent, le sud de la province pourrait, encore une fois, manquer son rendez-vous avec la neige.
Ce système devrait cependant être plus généreux en précipitations solides pour l'est de la province. En effet, on prévoit jusqu'à 20 centimètres de neige en Gaspésie, possiblement davantage. L'Abitibi-Témiscamingue et la région de Québec pourraient recevoir une dizaine de centimètres.
Une deuxième perturbation se dessine sur les radars pour les derniers pas de 2020. Entre le 30 décembre et le 1er janvier, elle pourrait déverser de bonnes quantités de pluie sur une grande portion du Québec.
Pour le moment, tout indique donc que certains secteurs (dont la majorité se situent sur la rive-sud du fleuve Saint-Laurent) fêteront l'arrivée de la nouvelle année sur le gazon.
L'ensemble de ces facteurs pourraient donc mener à une célébration de la nouvelle année, le matin du 1er janvier 2021, sur le gazon dans le sud du Québec.
Un phénomène rare
Au cours des deux dernières décennies, cette situation ne s'est produite que très rarement. En effet, on ne compte que 16 % de Jours de l'An célébrés sur le gazon. Ce sont les années 2003, 2015 et 2019 qui s'illustrent dans ce palmarès. Toutefois, mentionnons que dans certains cas, à peine quelques traces étaient présentes au sol.
Il s'agit donc d'un phénomène peu fréquent. Si la tendance se maintient, il est possible que 2021 se taille une place sur le podium.
