La révérence de La Nina et ses impacts
Un important phénomène est en train de disparaître : La Nina. Ces eaux anormalement froides dans le Pacifique ont un impact sur le climat du Québec. Il faudra donc surveiller les autres gros joueurs qui pourraient changer le cours de l'été.
En bref:
La Nina faiblit actuellement et va disparaître ;
Température de l'eau revient à la normale dans le Pacifique ;
À surveiller : les autres gros joueurs.
La Nina disparaît
Depuis l'automne 2020, le phénomène La Nina sévit dans le Pacifique équatorial. Il s'agit d'une eau anormalement froide dans l'océan. Cet état peut influencer le climat de différentes façons en Amérique du Nord, y compris celui de Québec. Selon les données actuelles, les modèles prévoient que La Nina va disparaître bientôt. De fait, la carte montre que les anomalies froides sont en train de se morceler.
Les impacts au Québec
En observant des scénarios semblables depuis l'an 2000, la situation est plutôt partagée. Lors des épisodes de neutralité (température de l'eau normale) dans le Pacifique, le Québec a connu des étés chauds et normaux en ce qui concerne les températures. Pour les précipitations, c'est réparti de façon égale. Il faudra donc surveiller les autres phénomènes qui auront nécessairement un impact et pourraient moduler l'allure de la saison estivale.
Les gros joueurs
Les phénomènes susceptibles de changer le cours de la saison estivale au Québec méritent notre attention. Le blocage au Groenland est bien connu puisqu'il a protégé la province de nombreux systèmes, dont certains très costauds, en mars dernier. Toutefois, il pourrait contribuer à laisser descendre le froid arctique l'été prochain s'il s'intensifiait.
Un scénario défavorable
Deux crétages prononcés de part et d'autre du pays ont un impact défavorable pour l'été au Québec. Une crête très accentuée du côté de l'Alaska permet à un creux de se former au centre du continent. Ce creux laisse descendre l'air plus froid vers le Québec. Cela peut signifier des séquences plus ou moins prolongées de fraîcheur. À l'autre bout du continent, un blocage au Groenland pourrait aussi embouteiller le froid sur la Belle Province.
Ce que l'on souhaite
Un scénario souhaitable pour l'été au Québec met en scène le fameux anticyclone des Bermudes. Cette zone de haute pression peut se rapprocher des côtes américaines. Le cas échéant, la crête permet un pompagne d'air chaud et d'humidité en provenance du sud des États-Unis. Le Québec profiterait donc d'un bon apport de chaleur tropicale.
L'aperçu complet de l'été sera publié le 1er juin prochain.
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