De la neige à la canicule : le mois de mai de tous les extrêmes
D'une fraîcheur persistante dans les balbutiements à un épisode caniculaire en deuxième tiers, le mois de mai en a fait voir de toutes les couleurs aux Québécois.
Un blocage au-dessus du Groenland a défini la première quinzaine du mois de mai, ouvrant la porte à une fraîcheur persistante. Les températures ont été sous les normales saisonnières pendant la première moitié de mai, frôlant par moments les 10 °C dans le sud du Québec.
Changement de régime
Cette tendance s'est brusquement inversée vers le milieu du mois. Une circulation plus fluide du courant-jet a permis à une chaleur en provenance du sud du continent nord-américain de faire son entrée sur le Québec.
Cette crête atmosphérique, qui a d'abord fait des siennes dans l'Ouest canadien avant de migrer tranquillement vers la Belle Province, a même permis à la première canicule de la saison de s'inviter. L'extrême sud de la province a effectivement connu trois journées consécutives avec un mercure égal ou supérieur à 30 °C. L'humidex a même fait un retour remarqué, rendant l'atmosphère étouffante.
Globalement, plusieurs records de chaleur ont été battus, et ce, sur l'ensemble du territoire.
Fraîcheur ou chaleur, qui l'emporte ?
On peut donc dire que mai 2021 a flirté avec les extrêmes, entre neige et canicule. Cette séquence est d'ailleurs drôlement familière : mai 2020 a sensiblement suivi le même scénario.
Toutefois, c'est la chaleur qui ressort grande gagnante du combat. La chaleur caniculaire qui a récemment tiré sa révérence a permis au mois de mai de rattraper son retard accumulé en la matière au cours des semaines qui ont précédé.
Le dernier tiers du mois risque cependant d'être plus tranquille : un mercure clément, près des normales saisonnières, est sur les radars pour les derniers pas de mai, avant que juin ne prenne la relève. Dans l'ensemble, c'est la chaleur qui domine.
L'été météorologique, qui débute officiellement le 1er juin, ferait donc son entrée dans le calme. Si des poussées de chaleur plus prononcée ne sont pas impossibles, favorisées par des apports d'air chaud et humide en provenance des États-Unis, les températures risquent d'être confortables.