Douceur printanière : le Québec sera exclu
Les pronostics étaient pourtant favorables, mais les vents du nord auront raison. La semaine à venir ne sera pas aussi douce que les modèles le laissaient sous-entendre. Explications.
Un contexte défavorable
À l’ouest du Québec, un temps très doux sera de la partie durant la première semaine de février. Les températures seront de 10 à 15 degrés au-dessus des normales saisonnières dans le nord de l’Ontario et dans les Prairies canadiennes. Au Québec, le mercure n’aura pas la même portée : les maximums prévus seront de 2 à 5 degrés supérieurs à la normale.
Oui, ce sera clément, mais les températures auraient pu s’avérer beaucoup plus douces si la circulation du nord n'était pas aussi tenace. Les vents du nord qui souffleront sur la province auront pour effet de bloquer cette douceur qui, sans eux, se serait invitée chez nous.
Le Québec se trouve tout simplement du mauvais côté du continent, c’est-à-dire qu’un puissant courant-jet, qui traverse le Pacifique, va pousser le froid polaire vers le nord du Canada en répandant une douceur exceptionnelle dont seules les provinces de l'ouest bénéficieront.
La masse d'air arctique se trouvant aussi loin du Québec, les vents du nord n'apporteront qu'un froid plutôt modeste.
Rendez-vous manqué
Du côté des températures pour le sud du Québec, le flux du nord va maintenir les températures essentiellement sous le point de congélation. Les précédentes prévisions faisaient état de maximums jusqu'à 3 degrés Celsius durant la première semaine de février. Les vents du nord en décideront donc autrement.
Plus à l’ouest, c’est là que les anomalies seront les plus importantes. Certains secteurs pourraient observer un mercure jusqu’à 20 degrés au-dessus de la moyenne. Même si nous ne faisons pas partie des chanceux qui verront le mercure exploser, il faut voir le bon côté de la médaille : on peut dire que le temps sera idéal pour faire du ski!
