Le gazon synthétique, vraiment plus résistant à la météo ?
De plus en plus de stades sportifs se dotent de terrains synthétiques : c’est moins d’entretien et ça résiste mieux aux intempéries. Mais, est-ce vraiment le cas ?
À priori, la réponse est positive. Les terrains professionnels sont munis d’un système de drainage qui permet à l’eau de pluie de s’infiltrer dans le sol et résistent mieux aux fluctuations du mercure. Par contre, les matériaux utilisés pour confectionner le gazon synthétique sont du polyéthylène et des granules de caoutchouc recyclés qui ont la caractéristique d’absorber les radiations solaires. Alors, ils présentent un faible albédo. Du même fait, ils dégagent plus de chaleur. C’est là, le problème de cette pelouse.
Les terrains synthétiques dégagent tellement d’énergie qu’ils arrivent à créer leurs propres îlots de chaleur et ainsi, contribuent à la formation de smog et à la détérioration de la qualité de l’air. En général, ces étendues de polyéthylène sont 10 °C plus chaudes que la température au thermomètre et jusqu’à 16 °C de plus qu’une pelouse naturelle. Par contre, les récentes études sont plus alarmantes : ces terrains peuvent atteindre 87 °C sous une température de 37 °C. Imaginez la quantité de chaleur que cela représente pour des athlètes en pleine performance sportive ! Les coups de chaleurs sont vites arrivés. Une fois le soleil couché, sa température diminue considérablement.
Dans la situation contraire, le gazon synthétique présente des caractéristiques plus difficiles sur les articulations des sportifs lorsque le mercure affiche des températures basses. Par exemple, la hauteur à laquelle une blessure grave à la tête se produit est diminuée par temps froid par rapport à une journée de canicule.
Malgré tout, les sportifs préfèrent les terrains synthétiques en raison de la constance de son état, mais favorisent la pelouse naturelle en raison de ses bienfaits sur les articulations. Et pour votre cour ? Optez pour le gazon naturel : il absorbe le CO2.
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