Le vortex polaire brille toujours par son absence
S’il s’est fait plutôt discret jusqu’à maintenant, il en restera malheureusement ainsi pour le vortex polaire en ce début d’année 2021.
En bref :
Température la plus froide : Sibérie grande gagnante
Le vortex polaire, toujours loin du Québec
Des températures encore douces pour la nouvelle année
Depuis quelques jours, le vortex polaire s’acharne sur la Sibérie. Les températures les plus froides de l’hémisphère Nord ont été enregistrées à Ojmjakon — ou encore Oïmiakon en français — en Russie, où le mercure est descendu jusqu’à -57,2° ce 28 décembre. Cela est dû à une zone de haute pression.
Il s’agit non seulement de la température la plus froide enregistrée depuis le début de la saison hivernale, mais également depuis janvier 2018 pour cette station météorologique.
Le vortex polaire, toujours loin du Québec
Au Canada, on peut ressentir un morceau du vortex polaire, qui est actuellement situé du côté du Nunavut. Toutefois, le mercure n’a pas chuté aussi bas qu’en Sibérie, s’arrêtant à -40 °C. De plus, si vous n’aimez pas le froid, vous serez content d’apprendre que cette masse d’air arctique restera loin du Québec.
En effet, bien que les températures continuent de jouer aux montagnes russes et que du froid sera possible pour les prochains jours, aucune vague de froid n’est attendue d’ici le 4 janvier. Le froid polaire restera donc au nord-ouest du continent et glissera épisodiquement vers les prairies canadiennes. Au Québec, une crête atmosphérique dominera le patron météorologique, ramenant plusieurs systèmes sur notre trajectoire, mais aussi des températures plus souvent au-dessus des normales que le contraire.
Des températures encore douces pour la nouvelle année
À ce temps-ci de l’année, les maximums de température varient normalement entre -4 °C pour le sud, -10 °C pour le nord-ouest et -6 °C pour le centre et l’est de la province.
Au cours des prochains jours, les maximums flirteront plutôt avec le zéro degré Celsius plus souvent que la normale. Les dix premiers jours de janvier pourraient connaître un mercure autour du point de congélation dans la grande région métropolitaine - alors qu'en moyenne, Montréal n'enregistre que huit jours avec de telles températures dans tout le mois.
Ainsi, le premier mois de l’année pourrait somme toute ressembler à son prédécesseur, par une absence de froid. En janvier 2020, le mercure avait été de 4 °C à 6 °C au-dessus des normales et aucune nuit à -20 °C n’avait été enregistrée pour Montréal.
Il s’agissait de la troisième fois depuis que les données sont compilées que cela se produisait. Pour l’heure, il est encore trop tôt pour dire si l’on marchera dans les mêmes pas que 2020, météorologiquement parlant. Mais les premiers jours y ressembleront assurément.